La Russie s’est dite prête mercredi à discuter dès le lendemain d’un cessez-le-feu avec l’Ukraine, malgré la poursuite des frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes.
Des émissaires ukrainiens se dirigeaient d’ores et déjà vers « le lieu des négociations » au Bélarus pour une deuxième session de discussions avec leurs homologues russes, a annoncé la présidence ukrainienne.
Ces pourparlers, qui porteront notamment sur un cessez-le-feu, commenceront jeudi matin dans un lieu déterminé « ensemble » situé « non loin de la frontière avec la Pologne », a précisé le négociateur russe Vladimir Medinski.
De premières discussions lundi, également au Bélarus, n’avaient donné aucun résultat tangible, Kiev ayant réclamé l’arrêt immédiat de l’invasion, tandis que Moscou avait semblé attendre une reddition.
Les Etats-Unis vont « soutenir des efforts diplomatiques » de l’Ukraine pour obtenir un cessez-le-feu avec la Russie, même si « c’est beaucoup plus difficile d’y parvenir quand les tirs résonnent et les chars avancent », a réagi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
Le président français Emmanuel Macron a quant à lui affiché sa volonté de « rester en contact » avec son homologue russe Vladimir Poutine afin de « le convaincre de renoncer aux armes », lançant dans une allocution télévisée un vibrant « nous ne sommes pas en guerre contre la Russie ».
Dans le même temps, l’Assemblée générale des Nations unies votait une résolution qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine », seuls cinq pays s’y opposant et 35 s’abstenant dont la Chine, sur les 193 membres que compte cette organisation.
Dans ce texte, l’ONU demande à Moscou qu’il « retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires » du territoire ukrainien et « condamne la décision de la Russie d’accentuer la mise en alerte de ses forces nucléaires ».
AFP.
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