Dr Mourad GOUMIRI.
Les dernières mesures initiées par le Président A. TEBBOUNE, pour renforcer le pouvoir d’achat ou plutôt pour endiguer son effritement, sont de bon augure même si elles demeurent insuffisantes, comparativement au niveau de l’inflation (quelque 12%). En effet, les retraités, les fonctionnaires et les travailleurs des entreprises publiques et privées, considèrent que ces mesures salutaires au demeurant, sont insuffisantes, par rapport à l’érosion de leur pouvoir d’achat et en particulier durant ce mois de Ramadan, durant lequel la consommation des ménages explose littéralement. Les lacunes béantes du secteur de la distribution, sa désorganisation généralisée et la spéculation effrénée, sont l’illustration réelle que les mesures prises et essentiellement pénales, ne sont pas de nature à solutionner le problème endémique et structurel. Sitôt, un problème réglé dans l’huile ou le lait, qu’apparaît celui de la pomme de terre ou de la semoule et retour à la case départ ! Ce qui signifie clairement que les pouvoirs publics ont choisis les mauvais instruments de régulation économiques et qu’ils persistent à considérer que le problème est lié à la délinquance au « col blanc », responsable de tous nos maux. Pourtant, à l’évidence, tous experts avertis constatent qu’une grande partie du problème est lié à la désorganisation des marchés, à la constitution de « monopoles gris », d’une cassure dans la chaîne de distribution, du transport, du stockage et du conditionnement (chaîne de froid) et de l’activité informel qui ne cesse de fleurir. Cette période de forte consommation et de gaspillage inconsidéré, nous révèle l’indigence des politiques économiques introduites et la non maîtrise des instruments les plus simples, au nom d’une paix sociale éphémère. Des mesures courageuses, coordonnées et fiables doivent être menées, de manière à éradiquer les pratiques frauduleuses, issues du dérèglement du système de production et de distribution mis en œuvre, la répression devant être l’ultime recours.
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