Samedi soir, la présidence de la république a publié un communiqué exprimant son « rejet catégorique » des déclarations du président français « Emmanuel Macron » sur « l’histoire de la nation algérienne », ajoutant que l’ambassadeur d’Algérie à Paris a été convoqué pour des consultations », sur les déclarations, qui n’ont été démenties par aucun responsable en France.
La déclaration présidentielle complète:
Suite aux déclarations non réfutées attribuées par de nombreuses sources françaises au Président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique d’une ingérence inacceptable dans ses affaires intérieures, comme l’affirment ces déclarations, qui portent une atteinte inacceptable à la mémoire de 5 630 000 martyrs, qui ont sacrifié leurs vies et leurs ressources dans leur résistance héroïque contre l’invasion coloniale française, ainsi que dans la guerre bénie de libération nationale.
Les crimes coloniaux de la France en Algérie sont innombrables, répondant aux définitions du génocide, contre l’humanité. Ces crimes, qui ne sont pas soumis à prescription, ne doivent pas faire l’objet de manipulations de faits et d’interprétations qui en diminuent la laideur.
La tendance des nostalgiques de l’Algérie française, et les milieux qui reconnaissent, avec peine, l’indépendance complète, que les Algériens ont obtenue, à travers une grande lutte, s’exprime à travers de vaines tentatives pour cacher les atrocités, les massacres, les brûlures et les destructions. de centaines de villages, comme l’incident d’Orador-sour-ghlan ».
En revanche, les estimations déclarées superficielles, approximatives et tendancieuses concernant la construction de l’État national algérien, ainsi que l’affirmation de l’identité nationale, s’inscrivent dans le cadre d’une conception vulgaire d’hégémonie des relations entre États, et peuvent en aucunement compatible avec l’adhésion à l’Algérie est solidement ancrée dans l’égalité souveraine des États. Cette intervention malheureuse, qui heurte fondamentalement les principes qui conduiraient à une éventuelle coopération entre l’Algérie et la France sur la mémoire, a conduit à promouvoir une version apologétique du colonialisme au détriment de la vision présentée par l’histoire de la légitimité de l’État national. luttes de libération, à l’heure où il n’est possible pour personne ni pour quelque chose, de pardonner aux forces coloniales et leurs crimes, notamment les massacres du 17 octobre à Paris, date que l’Algérie et la communauté algérienne résidant en France commémoreront dignement.
Face à cette situation inacceptable que laissent ces déclarations irresponsables, le Président de la République a décidé de convoquer immédiatement l’ambassadeur d’Algérie en République française pour des consultations.
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