Présidentielle américaine : Robert Kennedy Jr suspend sa campagne et rejoint Trump

A la surprise générale, R. Kennedy Jr a suspendu sa campagne présidentielle et déclaré rejoindre le candidat D. Trump qui s’est immédiatement félicité de cette « prise politique ». En effet, le clan Kennedy a toujours appartenu au parti démocrate depuis le président J. F. Kennedy et cette volte-face de son neveu est assez déconcertante, dans ses motivations réelles ou supposées. La vengeance de n’avoir aucune chance d’être intronisé par la convention démocrate, alors qu’il représentait quelque 5% des intentions de vote, selon les sondages, semble être la raison de son « basculement » dans le camp républicain.
450 Millions d’US$ de donations.
Depuis le « troque » entre J. Biden et K. Harris, les caisses des démocrates se sont enrichies d’un demi-milliard d’US$ en un temps record. Quand on connaît l’importance des ressources financières dans les campagnes électorales présidentielles américaines, on imagine que les apports de ces « petits donateurs », ont une signification politique cruciale en termes de voix, dans une élection qui va s’avérer très serrée où chacun va tenter de « grignoter » chacune des voix.
Les thématiques s’affinent à chaque meeting.
Chaque camp essaie de vendre son discours politique, en fonction de ce que veut entendre son potentiel électeur, d’une part et d’autre part, les attaques personnelles ne sont pas en reste. Tout le monde sait que c’est une arme à double tranchants et qu’elle peut se retourner contre celui qui l’utilise maladroitement et à ce jeu, le plus vulnérable c’est D. Trump et ses états-majors de campagne tentent de le modérer en vain !
Le rôle des médias et de la justice.
Les relations entre D. Trump et les médias en général et la presse en particulier, sont exécrables et pas seulement aujourd’hui mais également lorsqu’il était président. Toutes les tentatives, pour les améliorer, ont tourné court à part un seul média (Fox news). Ce « troisième pouvoir », que représente les médias, risque de faire basculer cette élection dans le camp démocrate, tant les haines, des deux côtés, sont irréconciliables. Même si la justice ne joue aucun rôle dans l’influence électorale, les « affaires judiciaires » que traîne D. Trump devant différentes juridictions du pays, risquent de peser sur le vote, même après son éventuelle élection.
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