Ce document essentiel dans la vie économique de la nation vient d’être adopté par le dernier Conseil des ministres. Les navettes entre les ministres et la commission de l’APN puis du Conseil de la nation peuvent désormais se tenir pour apporter d’éventuels amendements. Mais faute d’une « vie politique structurée » par les partis politiques, les débats vont porter sur la dépense que chaque représentant du peuple va vouloir allouer à sa région voire sa ville où son village ! Cette donnée structurelle est visible lors des interventions des députés et des sénateurs, surtout lorsque les débats sont retransmis par les chaines télévisées publiques et privées. La quasi-totalité des intervenants axent leurs interventions sur l’augmentation de la dépense publique sans proposer en contrepartie des recettes proportionnelles pour les couvrir. Mieux encore, certains intervenants proposent une baisse des impôts et des taxes voire leur suppression pure et simple ! Comment donc arriver à couvrir les dépenses sans augmenter les recettes ? C’est la question que les élus ne se posent jamais, considérant qu’il appartient au pouvoir exécutif de trouver les solutions idoines, par miracle ! Tout économiste sait que, par définition, toutes dépenses non couvertes par des recettes entrainent un déficit budgétaire, qui va s’inscrire au passif du Trésor public, dans la rubrique dette intérieure (avances de la Banque d’Algérie au Trésor), ce qui va entrainer une augmentation de la masse monétaire sans contrepartie réelle. Cette situation si elle n’est pas maitrisée sur quelques années, va engendrer des tensions inflationnistes qui vont pénaliser le pouvoir d’achat des ménages et notamment ceux les plus vulnérables. Toutes les mesures prises pour protéger ces catégories (augmentation des pensions de retraites, l’allocations chômage, des salaires et des subventions diverses) sont donc annihilées par cette spirale des dépenses de l’état non couvertes par ses recettes. Bien entendu, c’est à cet endroit que la fiscalité pétrolière vient à la rescousse des déficits cumulés, ce qui masque les déséquilibres cumulés sur plusieurs années. Certes, la conjoncture actuelle sur le marché international des hydrocarbures, nous permet de résoudre cette équation momentanément mais que se passera-t-il si la conjoncture se renverse (nous l’avons déjà vécu à maintes reprises) ? Les mauvaises habitudes nées de ressources financières abondantes sans augmentation de la production (effets prix), est un « mirage » d’une extrême dangerosité, en matière de finances publics. La consolidation des classes moyennes est un impératif politique suprême, sans discussion possible mais il ne doit pas se réaliser sans un minimum d’orthodoxie financière, sous peine de pratiquer la fuite en avant et laisser aux autres générations l’ardoise cumulée à payer.
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