Qu’a-t-il échangé V. Poutine et E. Macron dans leur échange téléphonique de deux heures

Après avoir été le plus offensif contre le président russe, Emmanuel Macron décroche son téléphone, hier, pour une longue conversation de deux heures, après trois ans de silence… égale à celle entre D. J. Trump et V. Poutine. De quoi s’agit-il en fait ?
Dans les coulisses, on parle des sujets abordés comme la guerre en Ukraine, du nucléaire iranien, des problèmes énergétiques planétaires, de la guerre au Moyen-Orient, sahel, G-7…, autant de sujets sur lesquels ils sont diamétralement opposés.
Reprendre langue avec la Russie est un impératif du moment de manière, pour les deux pays afin de rester dans le jeu diplomatique international. D’autres appels suivront pour évaluer le suivi de cette conversation.
Il ne faut pas oublier que c’est le président américain qui a « déchiré » le processus de contrôle du nucléaire iranien par l’AIEA en arrivant à la Maison-Blanche pour la simple raison qu’il avait été négocié par son prédécesseur J. Biden, prétextant qu’il était inefficace et pour répondre aux desiderata de son allié israélien.
Après les bombardements américains des sites nucléaires iraniens, ces derniers ont rompu le dialogue avec l’AIEA et interdits à ses contrôleurs de visiter les installations nucléaires. Un des sujets des sujets abordés par les deux présidents, est le retour aux contrôles des experts et le sort des tonnes d’uranium enrichi que l’Iran a fait disparaître des sites.
S’agissant de la non-prolifération des armes nucléaires, les deux pays sont d’accord sur le principe, mais à condition qu’il n’y ait pas une politique de « deux poids deux mesures ». La Russie a doté la Biélorussie d’armes nucléaires sur son sol, mais sous commandement russe.
De même, les États-Unis ont déployé des armes nucléaires en Europe (Belgique, RFA..) sous commandement américain. Le déploiement d’armes nucléaires dans d’autres pays, en Europe et en Asie, semble pour le moment non envisageable.
La conversation téléphonique entre E. Macron et V. Poutine relève également d’une tentative de retour, sur la scène internationale, des puissances européennes, membres du Conseil de sécurité et dotées de l’arme nucléaire, la France, la Russie et le Royaume-Uni, bien que seule la France soit membre de l’UE.
Le changement d’alliance stratégique des États-Unis, vis-à-vis de ses alliés au sein de l’Otan et le rapprochement entre les USA et la Russie, inquiètent donc les pays européens et les poussent à se rapprocher de la Russie pour ne pas permettre la création d’un axe russo-américain, qui exclurait les pays européens des décisions à prendre sur la scène internationale.
Dans ce monde en plein bouleversements géopolitiques, avec plusieurs guerres dans plusieurs continents, le grand perdant sont l’ONU et son Conseil de sécurité. En effet, cinq membres de l’ONU disposent d’un droit de véto qui peut paralyser toutes résolutions de l’Assemblée générale, forte de plus de 190 États !
Et même lorsque ce droit n’est pas exercé, la mise en œuvre des résolutions restent lettres mortes par manque de moyens ou par une volonté molle de les appliquer. Le « machin », comme l’avait appelé jadis De Gaulle, n’arrive plus à mettre fin aux conflits ni imposer le droit international. Seule « la raison du plus fort est toujours la meilleure… » comme nous le rappelait Jean de La Fontaine !
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