Dr Mourad GOUMIRI.
En ces temps d’instabilité généralisée sur tous les marchés des matières premières et notamment celui de l’énergie, il aurait été souhaitable que le Président de la république réunît le Conseil national de l’énergie et l’instruit afin qu’il lance une étude sérieuse sur les problèmes énergétiques dans les vingt prochaines années. En effet, notre pays a connu des hausses et des baisses extrêmes des cours de l’énergie (pétrole et gaz) depuis son indépendance et dans les deux cas, il en est sorti exsangue. Lorsque les prix caracolaient à des sommets, le pouvoir, du moment, s’est lancé dans des politiques populistes, qui ont englouti des Milliards d’US$, telles que le « plan anti pénurie » dit le PAP, de triste mémoire, important des quantités incroyables de biens et services douteux et qui ont permis à certains de s’enrichir frauduleusement ! Dans le cas contraire, on a eu recours à la dette extérieure et à la réduction drastique des importations, ruinant les entreprises publiques et privées qui avaient besoin, dans leur processus de production, d’intrants importés ! En somme dans les cas nous avions tout faux, puisque qu’aucune institution n’avait été créée pour produire des analyses prospectives suffisamment crédibles, capables d’orienter les décideurs, sur l’impact, à la hausse et à la baisse, des prix de l’énergie sur l’économie nationale, à moyen et long terme. Allons-nous faire les mêmes erreurs que celles faites, dans le passé récent, alors que des tendances, à la hausse, s’imposent aujourd’hui sur les marchés, compte tenu de la géopolitique du moment ? N’est-il pas nécessaire de nous doter d’instruments d’analyse prospective pour nous prémunir d’un changement de conjoncture soudain ? La sagesse populaire nous indique qu’en période faste, il faut se préparer à la disette future.
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