Quel enjeu stratégique pour l’exploitation des mines d’or en Algérie ?

La première découverte des mines d’or (Tiririne) dans notre pays a été effectuée par… la France coloniale dans les années cinquante de même d’ailleurs que celle des hydrocarbures (gaz et pétrole). Ces découvertes ont retardé l’indépendance d’au moins deux années et alourdi le nombre de morts et de blessés avant que le général De Gaulle ne revienne à la raison, car au départ, il ne voulait pas que le Sahara algérien ne soit inclus comme pour le reste du territoire national.
Plusieurs autres gisements de métaux précieux (platine) et très utiles pour l’industrie (cobalt, tungstène, uranium, terres rares…) ont fait également d’évaluation pour une éventuelle exploitation. A l’indépendance, c’est la Sonarem et son bureau d’études l’ORGM, entreprises publiques, qui vont prendre la suite avec la coopération de plusieurs entreprises étrangères.
Mais c’est la découverte des mines d’Amesmessa et Tirek (Tamanrasset), dans les années 80, qui vont donner le coup d’envoi de l’exploitation de ce minerais avec la création d’une entreprise publique (l’Enor) dédiée à cette mission.
La recherche d’un partenariat avec des firmes étrangères spécialisées a été lancé (la France ayant refusé toute collaboration) et des partenariats avec des entreprises canadiennes, Sud africaines et australiennes, ont été tentés, sans grand succès, dans la mesure où ces entreprises ne voulaient prendre aucun risque et refusaient d’engager leurs capitaux se contentaient de proposer de fournir les équipements.
La situation environnementale, le manque d’infrastructures (route, énergie, eau, experts…) et les coûts exorbitants de l’exploitation, ont failli mettre à l’arrêt l’exploitation qui cumulait des déficits astronomiques malgré une prévision de production d’une tonne d’or par an. Ce qui va sauver le projet va être le cours de l’or qui était au début du projet de 480 dollars US l’once d’or fin !
Le cours actuel de l’or caracole à 2.860 dollars US l’once d’or fin et remet en cause toute l’économie du projet. L’entrée de notre pays dans le cercle très fermé des producteurs d’or est d’une importance capitale pour mobiliser des investissements pour l’exploration, la production et la transformation de ce minerai.
L’annonce récente d’un partenariat entre une entreprise nationale et une firme américaine spécialisée ne peut qu’être bénéfique dans la mesure où l’introduction de nouvelles technologies et d’expertises, vont booster la production et l’exploration.
Il aura également un impact positif sur la recherche d’autres minerais précieux (platine) et essentiels pour l’industrie telle que le cobalt, l’uranium, les terres rares. Le contrat liant les deux entreprises devra tenir compte des intérêts des deux partenaires pour être profitable pour tous.
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