Le problème du foncier agricole.
Bien que dotée de 2,3 millions de km2, l’Algérie est considérée comme une zone aride voir désertique, si l’on excepte la bande frontalière nord. Cette donnée structurelle doit être considérée comme une constante dans toutes les analyses et études du secteur. La plus grande attention doit être portée au foncier agricole (hauts-plateaux, plaines, zones désertiques…), de manière à le préserver des prédations multiples, dans un environnement défavorable de réchauffement climatique qui va accentuer les pressions. A cet endroit, il ne faut pas oublier les statuts différents qui gèrent le foncier agricole (terres privées, publiques, Arch, Melk , Habous…) et qui compliquent encore davantage le problème. Le secteur agricole public est passé par plusieurs statuts depuis d’indépendance (autogestion, domaine agricole socialiste, EAI, EAC) et subi plusieurs réformes (démembrement, remembrement, dénationalisation), sans jamais atteindre ses objectifs d’autosuffisance alimentaire au moins pour la céréaliculture, élément stratégique dans le schéma de consommation alimentaire de notre population. Il est donc temps de prendre en charge ce dossier pour trouver les solutions idoines.
La production et la productivité.
La production agricole a toujours été tributaire de la pluviométrie, ce qui a donné des résultats cycliques en fonction des pluies. La mécanisation et l’hydraulique (retenues collinaires, barrages, forages…) auraient dû nous permettre de sortir de cette quadrature du cercle et entrainer des rendements supérieurs. L’analyse des statistiques nous montre le contraire même s’il faut noter une certaine amélioration ces dernières années. L’expérience de l’agriculture saharienne commence à apporter des résultats encourageants, surtout pour les primeurs mais nécessite des investissements lourds de démarrage.
Le financement de l’investissement et de l’exploitation.
La création de la BADR (résolution du Congrès du FLN) devait permettre au secteur de développer la production et la productivité du secteur. Force est de constater que l’objectif n’a pas été atteint mais pire encore elle a appauvri le réseau d’agences s’agissant d’une banque qui a été créée par appropriation des agences de la BNA en particulier. L’accompagnement financier du secteur agricole (exploitation et investissement) nécessite des produits financiers spécifiques (crédit de campagne, assurance-crédit) qui doivent s’apparenter à l’activité propre.
La recherche, l’innovation et le développement dans le secteur.
De même, que le secteur doit s’adosser sur les centres de recherche et d’innovation pour introduire les dernières technologies dans le domaine. C’est donc dans ce cadre que le Président de la république, A. Tebboune, a donné, lors de la réunion du Conseil des ministres, plusieurs ordres, instructions et directives pour mener à bien la campagne labours-semailles pour la saison 2023-2024. Il a en outre affirmé que « le projet de trituration de graines oléagineuses (Kotama) à Jijel entrera en phase de production effective en juin prochain, ce qui constituera une plus-value importante pour les capacités de production nationale et l’approvisionnement du marché en huile ».
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