Si tous les clignotants économiques et financiers (balance commerciale, balance des paiements, endettement interne et externe et réserves de change) sont au beau fixe, pour notre pays, comme confirmés par les deux institutions financières internationales (BIRD et FMI), il n’en demeure pas moins, que ces derniers sont tirés vers le haut par les recettes d’exportation des hydrocarbures même si les exportations hors hydrocarbures ont également joué un rôle relatif. Tout le problème réside dans le fait de savoir si la conjoncture favorable sur le marché mondial des hydrocarbures va durer et perdurer tout au long de l’année 2023 ? Les experts internationaux sont unanimes à dire que cela va dépendre de la croissance économique de la Chine et de son impact sur l’économie mondiale, d’une part et du conflit ukrainien d’autre part ! Cela signifie en clair pour notre pays, que c’est une variable qui ne dépend pas de nous et que nous devons préparer trois scénarios, bas, moyen et haut, pour nous prémunir contre toutes les éventualités et un retournement de conjoncture.
A la veille des révisions à la hausse des salaires, des retraites et des allocations chômage, prévues pour le mois de mars, nécessaires pour rattraper le pouvoir d’achat rongé par l’inflation (au moins 10 %), il est évident que les autres instruments de soutien et notamment les subventions (eau, électricité, gaz, carburants, céréales, huiles, laits et sucre…) doivent être passées au peigne fin, afin de s’assurer qu’elles vont bien aux catégories les plus défavorisées et ne vont pas accroître les gaspillages. A cet endroit, la commission chargée d’analyser et de proposer des solutions, dans ce sens, tarde à remettre ses conclusions. Même si l’exercice semble difficile, il est nécessaire afin d’éclairer les autorités économiques sur les décisions à prendre pour diminuer la charge sur la dépense publique, d’accroître son efficacité économique et sociale, de rationaliser la consommation des ménages et de remplir le carnet de commande des entreprises productrices.
Pour ce qui concerne les autres augmentations envisagées par le Président de la république au cours de l’année 2024, elles ne peuvent être possibles que dans la mesure où elles sont corrélées étroitement aux fluctuations du prix des hydrocarbures, afin d’éviter de recourir à la planche à billets, comme ce fut le cas en 2015. La mesure et la réserve sont donc de rigueur, pour maintenir les grands équilibres macroéconomiques, en l’état et pourquoi pas les améliorer, compte tenu du volume de ressources financières investi dans la création d’entreprises et la production de biens et services. Sur le volet de l’emploi, la création de postes dans la fonction publique (éducation, santé, collectivités locales, sécurité…) si elle est nécessaire, elle doit être supplantée par des emplois dans le secteur économique en priorité, de manière à améliorer la production et la productivité.
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