En créant cette alliance, ces trois états enclavés du Sahel (le Mali, le Niger et le Burkina Fasso) se sentent plus forts qu’en agissant chacun de son côté. Il faut rappeler que ces trois juntes militaires sont arrivées au pouvoir après un putsch qui a remis en cause l’ordre institutionnel existant, ce que la communauté internationale condamne unanimement. Cette « communauté de destin » semble souder leurs propres intérêts, même s’ils considèrent qu’ils sont portés par leur peuple respectif.
Les ruptures avec les institutions antérieures.
Les raisons de la prise de pouvoir, pour chaque pays sont pratiquement semblables, puisqu’elles gravitent autour du mécontentement populaire, sur l’asservissement à une puissance étrangère et la corruption qui sévit. En prenant le pouvoir par la force, ils ont tous déclaré qu’une période de transition était nécessaire avant le retour à l’ordre constitutionnel, avec des dates élastiques, compte tenu de la lutte antiterroriste. Dans leurs relations avec l’étranger, ils ont également rompu les liens traditionnels avec leurs anciens alliés et notamment la France, pour nouer d’autres liens avec la Russie et ses « démembrements ». La réaction de la CEDAO, qui menaçait d’une intervention militaire et qui a pris des sanctions économiques, après le coup d’état contre le Président Mohamed Bazoum, a été ressentie comme une menace contre les trois pays, d’où leur décision de la quitter « sans délai » alors que le traité stipule que la demande de retrait doit être déposée par écrit un an avant. Enfin, la junte au Mali vient de dénoncer les Accords d’Alger qu’il considère comme caduque. Les trois pays envisagent de quitter également le traité sur le Franc CFA et donc l’Uemoa.
Recrudescence des actes terroristes.
Alors que les trois pays coalisés tentent de se maintenir au pouvoir, les actes terroristes augmentent de manière très significative dans toute la région et n’épargnent pas les états voisins. Des milices étrangères incontrôlées et des approvisionnements massifs en arme sont détectés dans toute la région et des attaques sur les populations se multiplient. Une situation de chaos généralisée se profile à court terme si un retour à la table des négociations n’est pas organisé avec tous les protagonistes. Ce qui est certain, c’est que les populations vont devoir payer les agissements inconsidérés de leurs dirigeants.
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