Qu’en est-il de la mise en bourse des banques et des compagnies d’assurances publiques

Après avoir procédé à l’ouverture du capital à hauteur de 95 % de la banque publique BDL, soit 44,2 millions d’actions, depuis le 20 janvier 2024, au prix de 1.400 DA l’action, des rumeurs persistantes ont indiqué que le ministère des Finances (actionnaire majoritaire unique) voulait mettre en bourse (ouverture du capital et émission d’actions), une autre banque publique et une compagnie publique d’assurance, ce qu’il a réfuté catégoriquement.
Il a insisté, dans un communiqué, sur la modernisation du secteur et le renforcement de la transparence, la gouvernance et l’efficacité, ainsi que du renforcement du marché financier comme source de financement pour l’économie nationale.
Il faut savoir que 80% des crédits à l’économie sont assurés par cinq banques publiques et que le reste (20%) sont le fait d’une vingtaine de banques et d’établissements financiers privés, pour la plupart étrangers. La question lancinante de la privatisation des banques publiques par le biais de la Bourse reste tabou et la première tentative n’a toujours pas démontré son bien fondé.
En effet, pourquoi privatiser les cinq banques publiques alors qu’il y a une vingtaine de banques privées sur la place financière d’Alger ? D’autant que les banques privées internationales concentrent leurs activités bancaires sur le commerce extérieur et ne financent que très rarement les projets d’investissement. En outre, les banques privées ne financent que le commerce extérieur de la nationalité de la banque, en contradiction de la loi sur la monnaie et le crédit.
La rationalité économique voudrait que les cinq banques publiques fusionnent en créant deux banques pour plus d’efficacité, de représentation et d’implantation régionale et de rentabilité. En effet, qu’elles soient récentes ou nouvelles, les banques publiques rencontrent d’énormes difficultés à être représentées au niveau du territoire national.
Enfin, s’agissant de banques universelles, elles se doivent d’assurer tous les produits financiers et non pas certains produits juteux (crédits immobiliers). Ainsi, le débat porte sur le volet idéologique et non pas sur l’efficacité et la rentabilité des institutions financières qui devrait être le sien.
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