L’annonce faite, de faillite de la Silicon Valley Bank (16e banque américaine, avec 209 milliards d’US$ d’actifs et 176 milliards de dépôts), le plus grand crash depuis 2008, a soufflé la panique sur les marchés américains, rappelant le spectre de ce qui s’est passé, en 2008 et l’effet de propagation dans ce genre de situation. Fort de l’expérience passée, lors de la faillite de la banque Lehman-Brothers, que l’on croyait infaillible (To bif to fail), les autorités financières américaines ont immédiatement réagi, en prenant possession de la banque et en confiant sa gestion à l’agence américaine de garantie des dépôts (FDIC). Cette mesure, au demeurant salutaire, a pour objectif de stopper « l’effet domino » qui risque de se propager et emporter d’autres institutions financières dans son sillage. Mais il est aussi évident que cette compagnie d’assurance ne pourra pas, à elle seule, rembourser tous les dépôts et que Trésor public américain devra « mettre la main à la poche » comme il l’a fait en 2008-2009 !
La réaction en chaîne (retrait massif des clients) a partiellement fonctionné puisque les quatre plus grades banques américaines ont perdu 52 milliards d’US$ en Bourse jeudi et dans leur sillage les banques asiatiques, puis européennes (Société générale, BNP Paribas, Crédit agricole, Deutsche Bank, l’UBS et Barclays, ont été également impactées, avec des pertes entre 3 et 7 %. Les banques américaines (JPMorgan Chase, Bank of America, Citigroup), ont cependant amorti le choc vendredi après avoir subi la déroute de la veille, en ne perdant que 1%. Le problème lancinant du manque de liquidité qui se propage dans ce genre de situation, n’a pas produit son effet dévastateur, cette fois, du fait de la spécialisation de cette banque dans le secteur ITech. En outre, la réglementation bancaire, entre temps, a évolué et s’est durcie, obligeant les banques à justifier un montant minimal de capital destiné à éponger les pertes éventuelles et de souscrire des primes d’assurances, plus importantes, pour protéger leurs dépôts. Rien n’indique de cependant, que d’autres banques moins scrupuleuses ne se retrouvent pas dans cette situation dans un proche avenir. Wait and see ».
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