Les textes d’applications pour l’importation des véhicules automobiles de moins de 3 ans, ont été publiés. Les opérations peuvent donc démarrer sous la condition de respecter les textes en matière fiscale, technique et bancaire. Cependant, notre pays se doit de tirer les expériences du passé, d’autant que cette opération a été tentée, il y a quelques années et qu’elle s’est traduite par un fiasco sans nom, ce qui a conduit les autorités, chargées de l’opération, de l’annuler après avoir constaté des abus très graves (trafic des compteurs, surfacturation, dissimulation d’armes et de munitions, véhicules accidentées, volées…). L’enquête et le constat, à postériori, a démontré que de très gros investisseurs mafieux en Europe, avaient profité de cette opération, pour noyer notre pays de toute la « ferraille automobile » européenne, vouée à la casse, pour la transférer en Algérie, avec bien entendu des complicités nationales avérées (douanes, contrôle, banques, services des cartes grises des wilayas…). Aucune suite judiciaire profonde n’avait été diligentée, sauf quelques lampistes étaient tombés dans la nasse et le dossier avait été classé sans suite. En fait, les importateurs individuels ont été dans l’ensemble respectueux de la réglementation mais le gros de la fraude va venir des opérateurs grossistes voire des concessionnaires !
Le préjudice occasionné au Trésor public est conséquent et peut se compter en milliards de DA équivalents et les dégâts collatéraux (accidents de la circulation, pièces non conformes, trafic divers et multiples, dissimulation, cannibalisme…) incalculables. Cet épisode malheureux, parti d’une volonté noble, des pouvoirs publics, de permettre aux citoyens modestes d’accéder à la propriété d’un véhicule automobile, à un prix acceptable, s’est transformé en un véritable hold-up, tant au niveau national qu’international, organisé par des « intelligences » extérieures et intérieures.
L’analyse froide et sans concessions, de cette première expérience, nous amène aux conclusions que la faille, qui a permis ce trafic, a été sans contexte autour du contrôle technique défaillant ou corrompu, ou les deux à la fois ! Il faut donc espérer que les autorités en charge de la gestion du dossier, qu’elles tirent toutes les conclusions de l’affaire dite des « véhicules ZH », d’il y a vingt ans et notamment dans son compartiment du contrôle technique. Y-a-t-il assez de contrôleurs, sont-ils qualifiés pour cette mission, sont-ils assez rémunérés pour éviter les tentations, sont-ils protégés pour accomplir leur mission, conformément à la loi et aux textes réglementaires, que faire des véhicules non conformes, quelles sanctions sont prévues pour les trafiquants ? Ceux sont autant de questions sur lesquelles les autorités ont dû cogiter pour faire de cette opération un succès et atteindre son double objectif, d’une part satisfaire la demande nationale et d’autre part réduire la flambée des prix sur le marché du véhicule neuf et d’occasion.
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