D’habitude, les prévisions des projets des lois des finances de l’années, arrivaient, en termes de grands équilibres, au mois de juillet de l’année en cours, juste avant les vacances du législatif et de l’exécutif. Mais dès le mois de septembre, les « navettes » du ministre des finances et de son staff (Direction générale du budget) avec la Commission des finances de la Première chambre ( APN), débutait. Un délais d’un mois était en général, alloué à ce travail de « contact » avec les députés et les points d’achoppements étaient vites recensés. Après un travail de convergence avec cette chambre le même travail était entrepris avec la seconde (Conseil de la Nation). Tout ce processus, va venir après que le Conseil des ministres adopte les grandes lignes de ce budget. Enfin, vient le débat général devant les deux chambres, défendu par le ministre des finances, au nom du gouvernement. En général, c’est vers le début du mois de décembre que le budget est voté et il est signé par le Président de la république fin décembre. Pour cette année force est de constater, que le processus a pris énormément de retard compte tenu de la loi des finances rectificative qui vient d’être adoptée et signée le 14 octobre 2023, ce qui laisse place au processus législatif d’examen et d’adoption du projet de loi de finances pour 2024, soit un timing de deux mois au lieu de trois. Cela va certainement nécessité des séances de nuit, pour nos élus, afin de pouvoir débattre des détails de cette loi fondamentale pour notre pays. D’autant que les débats, dans les deux cambres, ont pris un caractère « régional voire régionaliste » où chaque intervention exige plus de moyens (dépenses) pour le « douar » d’origine des représentants du peuple, sans que personne ne pose le problème de l’origine des ressources à mobiliser pour obtenir un équilibre budgétaire in fine ! Gageons, que la loi des finances pour 2024, va être votée à la majorité dans les temps impartis.
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