En 2020, le trésor a financé, selon la Banque mondial, un déficit budgétaire global considérable en utilisant les reliquats du financement monétaire du programme 2017-2019 et les liquidité des entités publiques .
Le rachat des créances détenues par les banques sur certaines entreprises publique interne, en juillet 2021, le gouvernement a lancé un vaste programme de reversement de ces créances.
15.3 milliards de dollars ont été en effet débloqués pour le rachat des dettes des entreprises publique en difficulté envers les banques publiques, en échange, en échange d’obligations du trésor. C’est ce qu’indique le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) portant sur le suivi de la situation économique en Algérie.
La BM souligne dans ce cadre que la dette publique a explosé en 2021. Une tendance rappelons-le, enregistrée depuis 2016 en raison de la crise budgétaire. Ainsi, en 2020 le trésor a mis en œuvre un programme massif de rachat de créances pour soutenir le secteur public. Et ce, parallèlement aux mesures politiques visant à alléger les contraintes de liquidité auxquelles font face les banques et les entreprises,
Au cours de cette période marquée par le lourd impact de la crise sanitaire, le trésor a financé, selon la BM, un déficit budgétaire global considérable en utilisant les reliquats du financement monétaire du programme 2017-2019 et les liquidités des entités publiques.
De ce fait, la dette publique interne est reste stable, atteignant 49,8% du PIB fin 2020, selon la même source.
Ce chiffre avait été évalué début novembre par la Banque africaine de développement (BAD) à 53,1% du PIB, soit un écart de 3,3%. La BAD n’avait pas manqué justement d’alerter sur la rapide augmentation du niveau d’endettement interne. « Au premier semestre 2021, les pouvoirs publics ont commencé par demander des avances à la Banque d’Algérie, entraînant une augmentation temporaire des passifs envers la BA, explique par ailleurs la BM, qui ajoutera dans son document : » pour compenser les banques publiques, un programme spécial de refinancement (PSR) a permis à la BA de leur fournir un financement en échange de la remise en garantie des entreprises étant gravement touchées par la crise de la Covid-19″.
Parallèlement à ce soutien financier via le rachat des créances, dans l’objectif et e permettre aux entreprises publiques économiques ( EPE) de redémarrer sur de nouvelles bases et aller vers plus de rentabilité et viabilité ( des objectifs rarement atteints cependant), les crédits dédiés au secteurs privé ont affiché un timide rebond, selon la BM qui ne donne pas d’estimation à ce sujet.
toujours sous l’effet du rachat des créances des EPF par le trésor, le niveau des crédits bancaires aux EPE a chuté au 3e trimestre 2021. C’est dire que la contribution des banques dans le finance de l’économie reste faible. Ce sont les mesures de sauvetage qui continuent à prendre le dessus a travers l’enchainement des dispositifs de soutien aux EPE sans grands résultats, alors que de nombreux porteurs de projets sont en attente de facilitations et du financement bancaires. L e chiffre rendu public la semaine dernière par le gouverneur de la banque central le montrent clairement. 1500 milliards de dinars laissés sur les comptes de la BA n’ont pas été utilisés, même si les crédits à l’économie ont enregistré une hausse de 3,82%, passant de 11 182,29 milliards de dinars à fin décembre 2020 à 11 609;37 milliards de dinars a fin octobre 2021.
El Watan.
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