Dans son dernier rapport annuel pour l’année 2020, relatif à la situation éonomique et sociale de notre pays, le CNESE s’est livré à un exercice d’exposition de la situation dans divers secteurs sans apporter la moindre appréciation critique et encore moins de solutions opérationnelles, ce qui est dans ses attributions premières. Ce rapport insipide nous apprend entre autres, que les indicateurs économiques sont positifs, que l’inflation a atteint 7 %, que le Fonds de régulation des recettes a été réactivé, que plus de deux millions de touristes ont visité notre pays et que les demandeurs d’emploi sont de trois millions. Ce rapport empirique rétrospectif relève d’un bilan exhaustif qui se contente d’exposer la situation à un moment donné, ce qui le rend périmé dès sa parution mais surtout non opérationnel, ce qui a pour conséquence le peu d’intérêt qu’il suscite.
Or, le CNESE a pour vocation, de par son statut, d’évaluer les politiques publiques comme le stipule le nom de la Commission d’évaluation des politiques publiques ! En outre, la Commission du développement économique et social interpelle les impacts de ces politiques sur le processus de croissance et sur les retombées sociales (emploi, salaires, pouvoir d’achat…). Ces deux commissions combinées, après auditions de tous les ministres sectoriels, établissent un rapport dans lequel elles font ressortir les points forts et les faiblesses du dispositif mis en œuvre par le gouvernement. Enfin, le point crucial du rapport, sont les propositions et les recommandations pour améliorer voire booster le secteur objet du rapport. Cette approche avait fait des rapports de l’ancien CNES, un élément de référence, tant au niveau national qu’international, qui permettait au gouvernement de réajuster ses politiques publiques, ceci d’autant que ces rapports étaient adoptés par un vote de tous les conseillers ce qui augmentait sa crédibilité interne et externe.
Quel dommage que les pouvoirs publics aient choisi de réduire le CNESE à un rôle de bureau d’études et de ne pas avoir opté pour celui d’un contre pouvoir, au sens noble du terme, devant permettre au Président de disposer d’une situation économique et sociale réelle, par rapport à celle fournie par son exécutif et de propositions et de recommandations opérationnelles, permettant de rectifier voire de changer, ses politiques publiques afin de gérer, au plus près, le développement économique et social du pays.
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