Réduction des catastrophes dans les pays arabes : adoption de la « Déclaration de Koweït » sur la Palestine
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Lors du dernier jour de la 6e Plateforme régionale arabe pour la réduction des risques de catastrophes, tenue ce mercredi 12 février au Koweït, sous le thème « Construire des communautés arabes résilientes : de la compréhension à l’action », tous les participants ont adopté la « Déclaration de Koweït », un engagement commun des États arabes visant à renforcer la résilience face aux catastrophes et à accélérer la mise en œuvre des objectifs du cadre d’action de Sendai (2015-2030) pour la réduction des risques de catastrophe, ainsi que de la stratégie arabe pour 2030.
L’une des priorités mises en avant par la déclaration est le passage d’une gestion réactive à une approche plus proactive de gestion des risques. Cet engagement vise à prévenir les catastrophes plutôt que de se contenter d’y réagir une fois qu’elles se produisent.
Une attention particulière a été accordée à l’État de Palestine, avec un appel à un soutien international pour la reconstruction de Gaza et de la Cisjordanie. Les participants ont également soutenu la mise en œuvre du plan d’aide et de relèvement préparé par le gouvernement palestinien, en collaboration avec les organisations régionales et internationales.
Dans ce cadre, la délégation Algérienne a mis en avant les progrès réalisés par l’Algérie dans la gestion des risques de catastrophes. En particulier, elle a rappelé la révision du cadre juridique national, entamée après la promulgation de la loi de 2004 relative à la prévention des risques majeurs. Cette révision a permis à l’Algérie d’adopter une approche plus axée sur la gestion des risques plutôt que sur la simple gestion des catastrophes, tout en mettant l’accent sur une gouvernance participative et une dimension préventive à l’échelle locale.
L’événement a également réuni un large éventail de participants, dont des ministres, des chefs de délégation et des représentants de 22 États arabes, en plus de diverses organisations internationales et missions diplomatiques. En tout, près de 800 experts et acteurs du domaine se sont retrouvés pour échanger et partager leurs expériences et bonnes pratiques dans la gestion des risques de catastrophes.
En outre, les discussions ont permis de réaffirmer la nécessité d’une action collective pour faire face aux défis futurs, en impliquant l’ensemble des acteurs sociaux, économiques et politiques.
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