Comme il fallait s’y attendre, le président de la République, A. Tebboune a affirmé, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, que l’année 2024 sera l’année de la réforme bancaire profonde dans le cadre d’une « nouvelle approche globale ». Il est donc clair qu’il ne s’agit pas d’une « réformette », liée à la numérisation, qui a pris un énorme retard, ni de la multiplication des DAB (quand ils fonctionnent) mais du fond du problème à savoir de la mobilisation des ressources, de l’octroi du crédit et du conseil. Dans le compartiment de la mobilisation des ressources, les produits financiers classiques (DAT et bon de caisse) ne suffisent plus à attirer les épargnants qu’ils soient des personnes physiques ou morales, d’autant que certaines clientèles sont réticentes à récupérer leurs intérêts créditeurs par convictions religieuses (ribat). Il faut donc que les établissements monétaires et financiers mettent sur le marché d’autres produits attractifs, pour mobiliser l’épargne des entreprises et des ménages, après approbation du produits par la BA. En matière d’octroi des crédits (exploitation, investissement et personnel), c’est la grande appréhension, dans toutes ces déclinaisons. En effet, l’analyse et l’évaluation du risque projets, éligibles au financement, prennent un temps … indéterminé ! Les comités de crédit des banques, qui se réunissent normalement chaque semaine, examinent les dossiers au compte goute, pour au final, décider d’octroyer ou de rejeter le projet sans aucune justification. Certaine fois, la décision de financement relève du relationnel voire de la procédure de la « chipa », qui remplacent les logiciels d’évaluation des risques, qui existent dans tous les pays et qui valent quelques milliers d’Euros seulement. Cette situation entraine d’énormes retards dans le traitement des dossiers et se répercute sur la réalisation des projets, comme d’ailleurs celle de la réévaluation des lignes de crédit qui souvent, pour des raisons objectives, sont nécessaires à la finalisation du projet, ainsi d’ailleurs que le déphasage entre le crédit d’investissement et celui de l’exploitation. Enfin, au niveau du conseil les banques disposent d’un énorme capital expérience qu’elles ne transmettent par à leur clientèle pour les orienter vers les créneaux rentables ou les dissuader d’investir dans ceux saturés. Dans ce dossier et s’agissant du secteur des services, la ressource humaine est indispensable et le système monétaire et financier se doit d’investir dans la formation, le perfectionnement et le recyclage pour introduire les réformes sous peine d’échec, comme il doit revaloriser les salaires et les primes pour garder son personnel qui a migré largement vers les banques privées. Tout un programme !
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