BRICS+ et MNA.
Autant le système des BRICS + (Egypte, Ethiopie, Arabie Saoudite, Qatar, EAU, Iran, Argentine) a pour objectif de remettre en cause le système économique mis en place après la deuxième guerre mondiale, avec des instruments économiques et financiers nouveaux dont le FMI pour traiter les problèmes de balance des paiements, la BIRD pour le financement du le développement et enfin le GATT (aujourd’hui OMC) pour le commerce international, autant le sommet idéologique et politique de l’édifice manquait lourdement. C’est à cet endroit que le mouvement des non-alignés va venir combler ce vide primordial, avec une recrudescence des conflits régionaux (Ukraine, Gaza, Soudan…) et des tensions internationales (Taïwan, Corée du Nord, Mer rouge…). En effet, la combinaison des deux mouvements, l’un politique (les pays non-alignés) et l’autre économique et commercial (BRICS+) va créer des forces centripètes capable de développer des synergies à même de rendre audible les revendications du Sud global et leurs appels insistants pour la réforme des institutions internationales qu’elles soient politiques (l’élargissement du Conseil de sécurité) ou économiques et commerciales, afin d’introduire le multilatéralisme, en remplacement de l’hégémonisme unilatéral, dans la gestion des affaires internationales.
Politique de confrontation ou de négociation.
A l’évidence, au sein du groupe des BRICS+ comme des non-alignés, les visions géopolitiques et stratégiques ne sont pas convergentes, puisque certains pays dont la Russie sont dans une posture de confrontation directe et indirecte avec les USA et ses affidés et d’un autre côté, d’autres pays dont la Chine et l’Inde sont pour la négociation, afin de protéger leurs intérêts biens compris. Mais tous sont d’accords pour garder leur libre arbitre et l’indépendance de leur décision politique, dans les affaires internationales et notamment le refus d’appliquer des sanctions contre la Russie suite au conflit ukrainien. Enfin, les tentatives de dédollarisation de l’économie mondiale mènent le groupe des BRICS+ est l’épisode le plus sensible pour les USA, qui en cas de généralisation au reste du monde, vont avoir des répercussions majeures sur l’économie américaine.
L’extension des conflits régionaux et leurs répercussions.
Le conflit israélo-palestinien est sorti de la bande de Gaza pour l’étendre à l’Egypte, la Jordanie et au Liban, entrainant dans son sillage l’Iran et la Turquie. Mais les attaques des Houties à Bab el Mendeb, contre des navires transportant des conteneurs et de l’énergie (gaz et pétrole), embrasent toute la région de la Mer rouge mais également le commerce mondial qui transite par le canal de Suez, ce qui oblige le contournement de l’Afrique pour entrer en méditerranée. Ce risque majeur a entrainé une riposte musclée de la coalition occidentale par des frappes au Yémen, ce qui ouvre la voie à d’autres conflits régionaux (Somalie) et à la déstabilisation des équilibres précaires dans la Corne de l’Afrique.
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