Dr Mourad GOUMIRI.
Le ton a été donné dès la présentation des lettres de créance, de la nouvelle ambassadrice américaine à Alger, Mme E. M. Aubin, par une seule phrase « Business is business » ! En effet, elle a considéré que le volet économique, des relations algéro-américaines, devait être prioritaire, à plus d’un titre, de manière à ne pas se faire supplanter par les concurrents traditionnels (L’UE et notamment la France) et les nouveaux dont la Chine. Ceci d’autant que le Président A. Tebboune avait déclaré « que 2022 sera l’année économique, par la concrétisation de divers accords » et que les USA représentent le premier investisseur direct étranger, avec 6,2 Milliards d’US$ en 2020, en Algérie, soit 28% des IDE, selon un rapport du FMI. Entre-temps, la visite du Secrétaire d’État D. Blinker, entièrement consacrée au conflit ukrainien, a permis aux deux parties de mesurer avec précision, les différences d’appréciations et les solutions, sans aucune animosité, le secrétaire d’état se contentant de déclarer « que dans cette affaire, il y avait un agresseur et un agressé et qu’il fallait choisir son camp ! », ce qui est un minimum diplomatique.
A l’occasion de la 53ème FIA, les deux pays ont signé plusieurs accords de partenariat économique, dans les domaines de l’agriculture (production de fourrages), de la santé (réalisation d’un hôpital et d’une école paramédicale) l’industrie (projet d’énergie solaire et hybride), le transport (ferroviaire et aérien) et en matière de sécurité alimentaire (utilisation de la technique « uvc-led » pour le traitement de l’eau). En un temps record, la coopération américaine en Algérie se renforce et laisse présager des jours meilleurs, dans d’autres domaines multiples et variés si des développements géopolitiques ne viennent pas contrariés cette dynamique.
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