Relations algéro-françaises : lecture sur l’échange téléphonique entre Tebboune et Macron

Il était temps que les deux présidents reprennent langue. En effet, le dernier discours du président algérien était clair lorsqu’il déclarait que son seul interlocuteur en France était le président français et que les relations entre les deux pays passaient par la voie diplomatique, ce qui exclut tout autre interlocuteur. Dès lors, la balle se trouve dans le camp français, ce qui a amené le président français téléphoner au président algérien.
Le retour de l’ambassadeur d’Algérie en France, rappelé depuis plusieurs mois à Alger, a été certainement discuté pour son retour à Paris et pour reprendre les relations consulaires, objet d’un gel depuis que la France à travers son ministre de l’Intérieur, a décidé de ne pas tenir compte des accords qui régissent l’expulsion des ressortissants algériens frappés d’OQTF.
Cette démarche laisse augurer à un retour à la normale d’une relation viciée par une campagne raciste et xénophobe, sans précédent, menée par l’extrême-droite française et les médias à sa solde. Le principe d’une visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français est donc envisageable dans les plus brefs délais.
Qualifiées de bonnes, voire d’excellentes, les relations sécuritaires ont pâti de la « brouille » algéro-française et devraient reprendre son cours normal afin de les préserver et de continuer le travail de coopération entre les deux pays et d’assurer la sécurité entre les deux pays et dans la région.
Ceci d’autant que le monde entier subit les contrecoups des bouleversements sur la scène mondiale avec le conflit ukrainien et de son impact sur les relations internationales.
Dans ce volet également, une amélioration du climat des affaires devrait se réaliser de manière à ne pas sanctionner les entreprises commerciales qui œuvrent à consolider la coopération économique entre les deux pays. L’Algérie plaide, depuis très longtemps, pour la diversification de ses partenariats et entend bien y parvenir et dans le cadre de la concurrence, la France a toute sa place.
Cet événement majeur ne devrait pas rester en reste malgré qu’il est reporté depuis au moins deux ans et devrait couronner tous les efforts de réconciliation entre les deux pays. A cet égard, il faut rappeler que tous les présidents français (sauf C. De Gaulle et G. Pompidou) onteffectué au moins une visite d’État en Algérie et que seuls deux présidents algériens (C. Bendjedid et A. Bouteflika) ont fait de même !
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