Rencontre de Trump et Zelensky au Vatican : de quoi ils ont échangé ?

Faut-il y voir un miracle ? Il y aurait de quoi cogiter mais pour le reste, cette rencontre était très attendue par le monde entier mais les résultats sont pour le moins incertains.
L’élément à souligner, c’est la mini réunion entre le premier ministre anglais, le président français et les deux présidents américain et ukrainien, après l’échec de la réunion de Londres. Au-delà, des accolades protocolaires, cette rencontre va permettre de mettre sur la table, tous les sujets discutés, lors des rencontres des émissaires américains en Arabie saoudite et d’effacer le refus ukrainien de renoncer à la Crimée.
L’accord de cessez-le-feu voulu par le président sera négocié en Arabie saoudite au mois de mai, conformément au calendrier des déplacements Donald Trump, publié par la Maison-Blanche.
A cette occasion plusieurs sujets seront abordés et notamment le conflit ukrainien, celui du Moyen-Orient (les accords d’Abraham) et certainement les prix des hydrocarbures que le président américain veut réduire à 40 US$ le baril. Il s’agit bien d’un accord de cessez-le-feu (trois mois) et non pas d’un accord de paix durable, ce qui est complètement différent.
A cet endroit le problème fondamental est celui des garanties de sécurité exigées par l’Ukraine. Les USA ont annoncé à plusieures reprises qu’ils n’y participeront pas d’une part et la Russie évidemment rejette toutes troupes européennes comme force de garanties d’un zone tampon, à déterminer. Cette situation bloque toutes les propositions européennes et notamment françaises et anglaises, qui exigent de revenir dans le jeu des négociations.
Tout conflit nécessite des ressources (humaines, financières, matérielles, de renseignements…). Dans le cadre ce conflit, les prix du pétrole jouent un rôle majeur et notamment pour la Russie qui tire l’essentiel de ses ressources financières de l’exportations d’énergies vers des pays comme la Chine et l’Inde, entre autres.
Une baisse drastique des prix de l’énergie sur le marché international priverait la Russie de ses ressources essentielles pour ses efforts de guerre. Cette situation entraînerait une baisse des exigences russes sur un éventuel accord de cessez-le-feu puis d’un accord de paix durable. L’Arabie saoudite, étant un exportateur majeur d’énergie, représente donc la clé de voûte de l’offre d’énergie sur le marché et peut faire baisser les prix.
Tout le problème est de savoir jusqu’à quel niveau ? Les 40 US$ le baril voulus par le président américain ? En contrepartie de quoi acceptera-t-elle d’entrer dans le jeu américain et de s’aliéner tous les autres membres de l’OPEP+ ? Le mois prochain sera sans doute déterminant en événements géopolitiques majeurs !
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