Dr Mourad GOUMIRI.
La décision de la renégociation des prix du gaz, avec l’Espagne, n’a rien de politique, même si elle vient après une volte-face inexplicable et inexpliquée, de ce pays, dans le dossier du Sahara occidental. En effet, les clauses contractuelles prévoient ce genre de révision, lorsque les prix sur le marché international, marquent un écart substantiel avec ceux contractuels. Or, c’est justement le cas aujourd’hui et certainement demain, du fait de la géopolitique (conflit ukrainien), a fait flamber les du pétrole mais encore plus ceux du gaz, qu’il soit à l’état liquide ou gazeux. Que l’on en juge ! Au cours du jour de 5,720 US$ le BTU, comment continuer à le céder au prix contractuel de la date de signature, qui avoisinait les 2 US$ le BTU ? Certes, les contrats gaziers sont à long terme mais des clauses de révision, préservent l’exportateur et l’importateur, d’une conjoncture qui entraîne une chute ou une hausse brutale des prix. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé, lorsque les prix du gaz ont chuté de manière importante, la partie espagnole a demandé une révision des prix à la baisse, il y a quelques années ! Le problème ne se pose pas sur la quantité de gaz placée sur le marché spot puisque la baisse ou la hausse est enregistrée quasi automatiquement. La détérioration des relations diplomatiques entre l’Algérie et l’Espagne pourrait, éventuellement, entraîner une augmentation très importante des prix plutôt qu’une position « raisonnable » ainsi qu’un refus d’augmentation des quantités exportées. De même, l’Algérie pourrait invoquer des « causes techniques » temporaires pour diminuer les quantités contractuellement exportées. Ce bras de fer est en faveur de notre pays et il doit exploiter cette conjoncture favorable.
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