Dr Mourad GOUMIRI.
Déjà certains partis politiques, des syndicats et des associations, annoncent la couleur, en déclarant, chacun pour sa chapelle : « La rentrée sociale sera très difficile » ! Sur la base de leur lecture politique de la situation sociale, réelle ou fictive, ils noircissent la situation économique et sociale, comme étant porteuse d’éléments d’instabilité et de tensions, si les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs revendications et aux principes de leurs stratégies idéologiques. Dans ce registre, ils sont dans leur rôle de partis politiques d’opposition. Mais là où le bât blesse, c’est la réponse des partis censés être proches du pouvoir et de l’exécutif qui sont pratiquement aphones ou développent des rhétoriques inaudibles par les masses populaires.
Il aurait été utile que les pouvoirs publics et ses relais partisans fassent un bilan exhaustif de toutes les réalisations et de toutes les mesures prises, en direction des populations les plus vulnérables, pour endiguer la perte du pouvoir d’achat, compte tenu du niveau d’inflation. De même, ils devraient mettre en exergue les résultats des politiques d’éradication des « zones d’ombre », tant décriées par tous. Enfin, une synthèse des actions de politique étrangère et ses répercussions sur la situation intérieure, devrait être explicitée de manière à rendre audible la politique entreprise en la matière.
Toutes ces politiques de communication, d’explication et d’occupation du champ politique, doivent barrer la route aux discours de surenchère et de populisme, développés par l’opposition et qui rencontrent un certain écho, auprès des plus démunis et aux laissés pour compte, qui peuvent être séduit ou trompés par ces diatribes. En effet, il faut noter que les capacités d’anticipation et de prospectives, des pouvoirs publics, sont modestes voire quasi absents et que les mesures prises, ns le sont qu’en réaction à des situation d’urgence, en faisant « monter en première ligne », le Président de la république, ce qui ne peut que le fragiliser. Il est donc temps de faire monter au créneau des personnalités crédibles et non des technocrates, pour rendre lisible la politique gouvernementale, auprès des populations, de manière à calmer le front social et qu’il ne soit pas utilisé à des fins partisanes.
Cette politique doit être mise en œuvre, sans délai, afin que la rentrée sociale se déroule, sans incidents majeurs, qui pourraient remettre en cause la paix sociale, si chèrement stabilisée, dans une conjoncture favorable, en termes d’aisance financière. Dans le cas contraire, il est à craindre que des mesures d’urgence, prises dans la précipitation, et sur le volet, soient mises en place sans dividendes politiques, c’est-à-dire, la consolidation des classes moyennes, première source de stabilité politique.
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