Les voyageurs, transportés de l’aéroport d’Orly (Paris) vers l’aéroport Houari Boumediene à bord d’un Airbus A 330-200, auront à passer un test PCR, avant d’être orientés vers un confinement de 5 jours dans des hôtels choisis par le ministère du Tourisme, a expliqué le porte parole d’Air Algérie Amine Andaloussi. Un premier départ Alger-Paris a été effectué la matinée avec une soixantaine de voyageurs à bords, a-t-il précisé.
La réouverture partielle de l’espace aérien, à compter de ce mardi, a été décidée le 16 mai par le Conseil des ministres suite à l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays. Cette décision s’accompagne d’une réduction des frais de confinement obligatoire et d’une exonération pour les étudiants et les personnes âgées à faible revenu.
Selon le porte parole d’Air Algérie, la reprise partielle des vols à l’international obéit à des conditions sanitaires « rigoureuse ». Les voyageurs devant rentrer au pays sont appelés à effectuer deux testes PCR, outre celui imposé à l’arrivée à l’aéroport. Ainsi, un premier PCR doit étre effectué durant les 36 heures avant l’embarquement et un autre à la fin de la période de confinement, fixée à 5 jours mais renouvelable en cas de PCR positif.
Ainsi, en plus d’un billet d’avion confirmé sur le vol réservé, les personnes de plus de 12 ans « doivent êtres munis d’un test RT-PCR COVID négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue Arabe, française ou anglaise), à présenter à l’enregistrement et à remettre à l’arrivée ».
Cette réouverture partielle des frontières aériennes ne concerne, d’après le même responsable, que « les personnes qui sont dans l’extrême urgence » « Ce sont généralement des gens qui veulent être au chevet d’un parent malade ou des opérateurs venus pour des voyage d’affaires », a-t-il indiqué.
Interrogée sur le nombre des voyageurs par avion et si la règle d’un siège sur deux allait être imposée, il a rappelé que la compagnie nationale se conforme aux règles de l’Association de transport aérien international (IATA) dont elle est membre.« Cette organisation internationale préconise l’occupation totale des sièges par les voyageurs du fait que le risque de contamination au sein de l’avion est quasiment nul: les appareil sont dotés d’un système pour nettoyer l’air, le même qu’on retrouve dans les blocs opératoires », a-t-il soutenu.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné dimanche, en Conseil des ministres, de baisser de 20% les frais d’hébergement pour les Algériens de retour au pays. Ainsi, les frais de confinement, fixés initialement à 41.000 DA , ont été réduits à 33.000 DA.
Ils sont payables selon l’équivalent en monnaie étrangère et couvrent les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement de 5 nuitées en pension complète et le test COVID prévu à la fin du confinement.
M.Tebboune a également ordonné de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenu de payer les frais d’hébergement relatifs à l’isolement. L’exonération des frais de confinement est cependant appliquée dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille, selon Air Algérie.
Samedi, Air Algérie avait dévoilé le programme de vols et les tarifs des voyages internationaux, avec un vol Constantine-Tunis-Constantine tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger tous les dimanches, Alger-Paris (ORLY)-Alger tous les mardis et jeudis, Alger-Marseille-Oran tous les samedis et Alger-Barcelone-Alger tous les mercredis.
Concernant les tarifs (Aller-Retour en TTC), le vol vers Tunis est fixé à 591 dinars tunisien, celui d’Istanbul à 686 dollars, celui de Paris à 518 euros, celui de Marseille à 391 euros et celui de Barcelone à 317 euros.
aps