La décision surprenante prise par la junte militaire au Mali d’annuler les accords d’Alger « immédiatement » va avoir des conséquences sur la paix et la stabilité du Mali mais également sur toute la région sahélo-saharienne. En effet, les accords d’Alger avaient pour objectif premier d’ouvrir le dialogue inclusif entre toutes les factions maliennes et notamment avec le mouvement Azaouad qui contrôle le Nord du Mali, juste à la frontière algérienne. Cet accord signé par les autorités antérieures devait permettre d’entamer des pourparlers pour une meilleure représentation des composantes de la société malienne et d’éviter la confrontation armée et l’introduction dans la région des forces étrangères.
Les accords d’Alger sabordés.
Depuis leur signature, les accords d’Alger n’ont cessé d’être sabordés par plusieurs puissances étrangères à la région et des groupes armés non identifiables, qui attendent la moindre occasion pour s’implanter durablement et s’adonner à leurs activités criminelles (drogue, traites, terrorisme, trafic d’armes…), ce qui a annihilé toutes les algériennes de mettre en œuvre du processus pour la paix et la réconciliation nationale, depuis plus de deux ans. Le dernier acte hostile, de la junte militaire, à cet accord, est la demande de retrait de la MINUSMA et le recours à des mercenaires internationaux, ce qui présageait du choix de l’option militaire, en lieu et place de celle politique.
Un saut vers l’inconnu.
L’acte final de cette escalade soigneusement préparée, a été le rappel des ambassadeurs, suite à « l’incident » de la visite de l’iman Dicko à Alger, dans le cadre d’une manifestation culturelle et cultuelle, qui a été interprétée comme une « ingérence algérienne dans les affaires intérieures du Mali ». L’option militaire de la junte se précise donc, avec des contrats d’achat d’armement et le recrutement de mercenaires et un retour à la guerre civile est prévisible voire imminent. Qui donc a intérêt à un retour à la déstabilisation de la région ? La réponse est très claire pour qui suit les développements géopolitiques dans la sous-région.
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