Retour sur les points clés du discours de Abdelmadjid Tebboune à la nation

Dans son discours à la nation devant les deux chambres parlementaires, le Président Abdelmadjid Tebboune a insisté sur le volet économique et social. Il a fait un listing exhaustif sur les projets en cours (minerais) et ceux à réaliser durant son prochain mandat et en particulier le logement avec la réalisation de 400 000 unités par an durant les cinq prochaines années, toutes formules confondues.

Le secteur agricole et particulièrement celui du blé dur a eu sa part d’investissement pour atteindre durant la période une indépendance totale de ce produit stratégique. De même, il a insisté sur les projets de chemin de fer à réaliser pour raccorder les zones nord et sud du pays.

La cohésion intérieure

Il a également mis l’accent sur la cohésion nationale et sur son importance dans le développement du pays de sa sécurité et de sa défense, considérant qu’au niveau mondial, la déstabilisation des pays (Libye, Syrie, Liban…) se réalisait avant tout par des éléments intérieurs qui attisent et exacerbent les tensions entre les communautés.

Cela est pour arriver à leurs implosions et ensuite à leur scission en micro-régimes incontrôlables et dépendants des autres puissances régionales ou internationales. Seule une politique inclusive pour le règlement des problèmes intérieurs est la solution qui doit être recherchée dans le cadre des Nations-unies et du droit international.

Le dossier mémoriel

Une large partie du discours a été consacrée aux relations avec la France et notamment le dossier mémoriel qui ne trouve toujours pas de résultats tangibles pour apaiser les positions des deux pays.

À cet endroit, le Président demande une reconnaissance franche par la France de ses crimes (massacres de masse, déportations, camps de concentration, zones interdites, généralisation de l’alphabétisation, essais nucléaires…) durant la période coloniale et déclare n’avoir que faire de ses excuses.

L’écriture de l’histoire est une œuvre de longue haleine et demeure sacrée pour les générations de la révolution, mais surtout pour celles à venir. Nous sommes donc loin d’une période d’apaisement.