Réunion en physique des membres de l’OPEP+ le 5 octobre à Vienne, dans une conjoncture où le prix du baril de pétrole (Brent) a perdu plus de 50 US$, passant de 140 à 87,96 US$.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole OPEP, a indiqué que les membres de l’OPEP + ont décidé de tenir une réunion du Comité Ministériel de Suivi et de tous les chefs de l’alliance à Vienne, le 5 octobre prochain.

« La quarante-cinquième réunion du Comité ministériel conjoint de suivi et la trente-troisième réunion des ministres de l’OPEP et non-OPEP se tiendront « en présence » au Secrétariat de l’OPEP à Vienne (Autriche) le mercredi 5 octobre 2022 », a indiqué l’organisation dans un communiqué.

Ces réunions se tiendront « hors ligne » pour la première fois depuis mars 2020, date à laquelle les ministres ont commencé à se réunir par conférence vidéo, en raison de la propagation de la pandémie de la Covid-19.

Lors de sa réunion, les membres de l’OPEP + entameront des discussions sur la réduction de la production de pétrole, alors que la fragilité de l’économie mondiale continue d’affecter les prix du brut. Les délégués des États membres ont déclaré au site Bloomberg, que l’ampleur de toute réduction de l’offre est toujours à l’étude.

Les représentants des 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de brut (Opep), conduits par l’Arabie saoudite et leurs 10 alliés emmenés par la Russie, se retrouveront dans un contexte de dégradation marquée des prix du pétrole.

Il faut savoir aussi que le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, qui avait frôlé les 140 dollars à la fin de la première semaine de mars, a perdu, depuis, plus de 50 dollars. Il a clôturé la semaine qui s’est achevée le 30 septembre sur une baisse, à 87,96 dollars. Une diminution notoire relevée par les experts. C’est la première fois depuis les premiers jours de la pandémie, il y a deux ans et demi, que l’or noir enregistre un repli sur un trimestre. Ces trois mois «minés par la morosité et la sinistrose annonçaient des baisses sévères», souligne Edward Moya, d’Oanda, dans une note.