Les pays membres du groupe des BRICS+ est actuellement de dix pays mais trente pays sont candidats à être membre à part entière. Cet engouement, pour cette organisation internationale naissante (10 ans), n’est pas seulement économique et financier. En effet, ceux sont les revendications politiques qui ont permis la création de forces centripètes, ce qui a permis à des pays aussi hétérogènes de se rassembler au sien de cette organisation. La première d’entre elles consiste à dénoncer un système unipolaire dans la gestion des relations internationales, entièrement dominé par les USA. Les BRICS+ revendiquent sont remplacement par un système multipolaire dans lequel chaque pays aurait droit de citer et surtout de protéger ses propres intérêts sans être menacé par des sanctions unilatérales.
Les équilibres internes des BRICS+
Au sein du groupe BRICS+, des rapports de force coexistent pour le leadership et notamment la Chine et l’Inde qui sont les poids lourds et qui concurrence directement les USA dans tous les domaines et notamment celui économique. L’élargissement du groupe traité en fonction des relations entre les pays membres et ceux qui prétendent à l’être. C’est ainsi que notre pays a fait l’objet d’un embargo sur son entrée par l’Inde, à la dernière réunion, considérant que nous étions plus proches de la Chine et la Russie, ce qui déséquilibrerait le rapport de force au sein du groupe. La réunion, qui se déroulera en Russie à la fin de cette année, risque d’être riche en rebondissements, chaque pays sera jugé, non pas objectivement mais à l’aune des équilibres internes du groupe, ce qui n’est pas rassurant pour l’adhésion de l’Algérie.
Les atouts du groupe des BRICS+
Les pays membres du groupe ont créé une banque au capital important pour découdre le monopole de la Banque mondiale entièrement dominée par les USA et qui monopolise le financement international multilatéral et devrait également créer un substitut au Fonds monétaire international. Ces deux instruments devraient servir à financer les pays membres qui auraient besoin de ces financements, sans le diktat des pays du G7 et surtout des USA. D’autres instruments devaient voir le jour et notamment un concurrent à l’OMC (ex GATT) qui sert avant tout les intérêts des pays occidentaux et qui impose des politiques commerciales contraire aux intérêts des pays en développement.
La dédollarisation de l’économie mondiale
Mais le dossier brûlant est certainement celui de la « dédollarisation » de l’économie mondiale, surtout depuis que les USA ont externalisé leur propre droit à tous les pays utilisant sa monnaie et ont décidé des sanctions internationales contre des pays qu’ils jugent « gris » c’est-à-dire qui ne partagent pays les mêmes politiques que les USA. A 2022, les transactions en US$ ont diminué de 4% et les pays notamment membres du groupe BRICS+, encouragent à utiliser leur propre monnaie en lieu et place de l’US$. C’est le système monétaire international, construit par les USA en 1944 (les accords de Bretton-Woods) qui risque de s’écrouler à terme. C’est donc une réunion très importante que va abriter la Russie lors de la rencontre du groupe des BRICS+.
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