Dr Mourad GOUMIRI.
L’annonce par le ministère de l’éducation nationale de la révision de l’enseignement secondaire est une bonne nouvelle dans l’absolu. En effet, cette pratique devrait être étendue à toutes les activités éducatives du fait des transformations rapides qui s’opèrent dans le monde et du besoin vital de toujours être au plus près de ces dernières. Ceci étant dit, c’est plus facile à dire qu’à faire ! Les principes de l’éducation obligatoire et gratuite, sur tout le territoire national, pour tous les algériens et les algériennes, ne sont pas négociables, même si l’enseignement privé est consacré dans le cadre des programmes nationaux, ce qui apparaît comme une cohabitation féconde. Cette révision, qui devrait rendre les programmes plus digestes et coller avec les transformations majeures dans le monde et notamment celles technologiques, ne peut se réaliser sans la formation des formateurs en d’autres termes le corps enseignant, ce qui semble le travail le plus difficile à mettre en œuvre. En effet, cette corporation va certainement réagir pour tenter de conserver intacte, leur pratique routinière, dans laquelle elle s’identifie et confortablement installée et hors de laquelle elle ne veut certainement pas sortir car toute réforme ou révision nécessite un effort certain. A ne pas douter, des débats passionnés, vont surgir de toute part des différents acteurs, les enseignants, les parents d’élèves et de l’administration de l’éducation, chacun voulant tirer son épingle du jeu, sans penser aux autres. Dès lors, un trésor d’intelligence devra être consenti pour trouver les compromis et non les compromissions, nécessaires dans de pareille entreprise de manière à déboucher sur un consensus acceptable par tous et au profit exclusif de nos enfants. Souvenons-nous d’un certain M. Lachref, ministre de l’éducation nationale, dans les années 60 et la « levée de boucliers » et d’anathèmes dont il fut l’objet, lorsqu’il a voulu introduire des réformes dans le secteur ! Allons-nous assister à ce même scénario aujourd’hui ? Les lobbies de l’éducation sont toujours très puissants et encore plus aujourd’hui et il est certain qu’ils ne manqueront pas de réagir, en imposant leur force d’inertie pour que rien ne change dans le secteur, d’autant que le système des cours privés clandestins s’est généralisé, sans que les pouvoirs publics ne réagissent.
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