Dr Mourad GOUMIRI.
Les analystes patentés, des pays occidentaux, attribuent au Président russe V. Poutine d’avoir voulu faire « tomber » Zelenski, par une « conspiration intérieure », comme celle qui a permis l’installation de Ianoukovitch (pro-russe) à la tête du pays, en 2010. Le scénario inverse s’est déroulé, lorsque ce même Président Zelenski a pris les commandes du pays. Ceci ne s’étant pas réalisé, l’opération militaire spéciale du 25 Février 2022, a été déclenchée, avec une force de quelque 150.000 hommes, pour se débarrasser du gouvernement Zelenski, en attaquant la capitale Kiev, directement ! Qui peut croire à une invasion d’un si vaste pays de 40 millions d’habitants avec si peu de moyens humains et matériels ? Certes, des bombardements intensifs d’artillerie ont eu lieu sur la capitale et ses alentours, qui avaient pour objectifs des installations militaires et pour faire diversion, afin de fixer un maximum de troupes ukrainiennes à l’Ouest du pays.
Mais le véritable objectif était et demeure l’Est du pays et en particulier les territoires indépendantistes du Donbass et de Lougansk, où une population russe et russophone réside depuis des lustres. Cet objectif devait être complété par les régions portuaires sur la Mer d’Azov (Marioupol, Kherson, Kharkiv) et celles de la Mer Noire, qui consolident la région de la Crimée, rattachée à la Russie depuis plusieurs années déjà. A l’évidence, c’est entre 20 à 30 % du territoire ukrainien qui a été conquis en 3 à 4 mois de conflit, situé dans la région de l’Est et du Sud, délimitée par le fleuve Dniepr et aucun territoire du centre et de l’Ouest et encore moins la capitale Kiev !
La ligne de front semble donc se stabiliser, dans cette configuration, encore que le port d’Odessa reste un enjeu, ce qui va permettre à la Russie et à l’Ukraine d’envisager de se mettre à une table de négociation, sauf si les USA et ses alliés le refusent, prônant une guerre contre la Russie « jusqu’au dernier…ukrainien » ! L’impact de cette « guerre entre blancs », se répercute sur tous les pays du monde, à travers des guerres subséquentes que sont celles de l’énergie (pétrole et gaz) et l’alimentaire (céréales). En effet, la géopolitique prend le dessus sur les fondamentaux en matière énergétique et l’impossibilité temporaire d’exporter les céréales de ces deux pays laisse planer l’éventualité d’une famine mondiale et notamment en Afrique. Pendant ce temps le business est florissant pour les exportateurs d’armes, d’engrais, d’énergie et de produits alimentaires, marchés qui voient leurs cours flamber.
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