Dr Mourad GOUMIRI.
Le rush touristique algérien en Tunisie, tant attendu dans les deux pays mais surtout en Tunisie, pour des raisons économiques évidentes, n’a pas eu lieu… Pouvait-il en être autrement ? Certainement pas, du fait de la décisions tardive prise par les Présidents des deux pays (ouverture le 15 juillet) soit à mi-saison estivale, ce qui signifie, en clair, que les touristes algériens ont anticipé de prendre d’autres destinations que celle tunisienne, réservations qu’ils ne peuvent annuler sans être sanctionnés financièrement.
En outre, les Tours opérateurs ont proposé leurs autres destinations et ont « vidé » leurs carnets de commandes avec des rabais appréciables, dans un marché de tourisme balnéaire très concurrentiel, en méditerranée occidental et oriental. Enfin, à l’instar, de ce qui s’est passé, en France, pour la réservation relative à la traversée entre Marseille et Alger et sa gestion catastrophique, les autorités algéro-tunisiennes ont mis le « paquet », pour la préparation de l’ouverture totale des frontières (elles n’étaient pas totalement fermées) de manière un éventuel rush prévu en termes de moyens humains et matériels, pour absorber les flux sur tous les postes frontaliers (six au total). De même, les formalités sanitaires ont été prises en charge au niveau technique mais surtout informatif de manière à faire en sorte que les populations des deux pays, prennent connaissance, bien en avance, de ces dernières.
Enfin, beaucoup d’algériens ont eu une attitude du « wait and see », pour s’engager sur cette destination, en attendant que des « échos indépendants » ne confirment la réalité du dispositif et de son efficacité, en termes de commodités d’accueil de fluidité des passages et du transit. Il faut également souligner que le marché algérien du tourisme balnéaire, en Tunisie, est fragmenté en plusieurs sous- marchés et notamment la location chez le particulier (à Sousse et Nabeul notamment) par rapport à celle dans les complexes hôteliers Hammamet), ce qui nécessite de renouer les contacts obligatoires avec les propriétaires et de négocier les prix locatifs, qui devraient être plus attractifs.
Toutes ces raisons et certainement d’autres, comme la baisse des prix des produits sur le marché algérien et l’augmentation des infrastructures nationales publiques mais surtout privées, il est attendu que cette mesure de rattrapage tardive ne puisse pas compenser les pertes déjà subies. Pour le mois d’Août et le début septembre, il est évident que le rush va s’amplifier significativement, dans la mesure où les contraintes soulignées plus haut, vont disparaître et que les incertitudes seront levées, sauf crise sanitaire majeure et généralisée. Bonnes vacances en Tunisie!
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