Russie-Ukraine : le sommet de Washington a accouché d’une rencontre entre Poutin et Zelenski

Venus en force, pour soutenir leur allié inconditionnel et se réintroduire sur la table des négociations,Â
d’où ils avaient été exclus, les membres de la « coalition des volontaires » (France, Royaume-Uni, Finlande, Italie, Allemagne, la présidente de la commission européenne, le SG de l’Otan), ont tenu à réitérer leur position unie de ne pas permettre à la Russie de gagner cette guerre même s’ils prônent tous la paix.
À noter que le président D. J. Trump a interrompu le sommet pour téléphoner à son ami V. Poutine et lui rendre compte des discussions et de ce qu’il était prêt à accepter.Â
Le seul résultat tangible du sommet, c’est la tenue (éventuellement en Turquie ?) dans une à deux semaines d’une bipartite (Russie-Ukraine), suivie d’une tripartite (Russie, Ukraine, États-Unis) et enfin un quadripartite (Russie, Ukraine, États-Unis, Europe).
La Russie est favorable aux deux premières rencontres, ce qui favorisera la tenue de la troisième rencontre si le principe est retenu. Les deux présidents sont favorables à cette rencontre, mais le niveau de représentativité reste à préciser.
Plusieurs points sont encore à éclaircir et notamment celui du préalable du cessez-le-feu, que les pays membres de la coalition volontaire veulent à tout prix imposer, mais que la Russie rejette catégoriquement, suivie par les États-Unis dans ce cadre. En outre, si la Russie est d’accord sur des garanties de sécurité pour l’Ukraine, elle exclut toute présence de troupes otaniennes sur le sol Ukrainien.
Les Etats-Unis, quant à eux, excluent tout envoi de troupes américaines en Ukraine mais proposent « une bonne protection et la sécurité » pour Kiev, sans entrer dans le détail. L’envoi de troupes onusiennes semble la solution la plus probable.
Le Président américain s’est déjà prononcé sur le sujet en déclarant, lors du sommet de l’Alaska, « qu’il y aura probablement des échanges de territoires entre les deux belligérants », ce qui en clair signifie que l’Ukraine perdrait une partie de ses territoires d’avant-guerre (20%).
Cette injonction américaine transmise par la Russie sera très difficile à mettre en Å“uvre pour les quatre Oblasts occupés par l’armée russe, le cas de la Crimée n’étant pas négociable. Un schéma à la coréenne semble être la solution transitoire acceptable pour le moment.
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