Dans une communication intitulée « spécificité et universalisme du patrimoine de saint Augustin », présentée lors des travaux de la 1ère journée du séminaire international sur saint Augustin organisé à la maison de la culture Tahar-Ouettar conjointement par la wilaya de Souk Ahras, l’université locale et la fondation allemande Konrad-Adenauer (bureau Algérie), le conférencier a relevé que cette figure en dépit de son rapport officiel à Rome en tant qu’évêque de l’église catholique à Bonne (Annaba) était « fière de son africanité et sa patrie numide ».
Augustin était fier de cette appartenance et de la lutte contre l’envahisseur et prêchait « le renoncement à soi et l’amour de Dieu qui signifie la défense de la patrie, de la stabilité et de l’unité », a-t-il ajouté préconisant « l’intérêt officiel et académique pour Augustin pour transmettre au monde le message que l’Algérie n’est pas contre les religions mais contre l’instrumentalisation des religions pour le colonialisme, la domination et l’effritement de l’unité nationale ».
Le secrétaire général du HCI a appelé à faire d’Augustin un symbole national du dialogue et de la tolérance, exhortant les jeunes portés pour le numérique à « renouer avec leur passé lointain auquel l’islam a donné son essence spirituelle ».
APS.