Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a encouragé, ce vendredi 8 novembre 2024, la mobilisation de la recherche scientifique dans les hôpitaux pour lutter contre les maladies respiratoires et les pathologies rares. Lors du Congrès national de la Société algérienne des maladies respiratoires, plusieurs projets ont été initiés et des experts honorés pour leurs contributions.
En ouverture du 2e Congrès national de la Société algérienne des maladies respiratoires, organisé hier vendredi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a lancé un appel fort à l’intensification de la recherche scientifique dans les hôpitaux algériens. Il a encouragé les professionnels de la santé à développer des projets de recherche, estimant essentiel de s’aligner sur les progrès mondiaux en matière de santé.« J’invite tous les professeurs, de toutes spécialités confondues, à renforcer la recherche au sein des hôpitaux afin de trouver des solutions concrètes aux problématiques de santé », a déclaré Saihi.
Selon lui, la recherche scientifique doit être développée en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, avec lequel des unités de recherche seront créées pour répondre aux besoins spécifiques de chaque service. L’événement se poursuivra jusqu’au samedi 9 novembre 2024 et offre un cadre d’échange pour sensibiliser aux risques du tabagisme, renforcer la prévention, et consolider les efforts en faveur de la santé respiratoire en Algérie. Les organisateurs espèrent ainsi mobiliser davantage de soutien pour combattre ces pathologies qui affectent profondément la société.
Par ailleurs, le ministre a mis en avant la charge que représentent les maladies rares pour le secteur, révélant que celles-ci absorbent 46 % du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Cela illustre l’engagement du gouvernement à offrir des soins adéquats malgré le coût élevé de ces traitements spécialisés. Au cours de cette conférence, sept nouveaux projets de recherche ont été lancés, ciblant des maladies respiratoires telles que l’asthme et la tuberculose. Un groupe de jeunes pneumologues algériens a également été formé pour soutenir et faire progresser la recherche dans ce domaine. Cette initiative marque un tournant dans la stratégie nationale de lutte contre les maladies respiratoires.
Le congrès, auquel ont assisté des experts en santé respiratoire, ainsi que le ministre du Travail, Fayçal Bentaleb, et le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Senhadji, s’est conclu par la remise de plusieurs distinctions. Le Prix Pierre Chaulet, attribué à la professeure Nadia Aït Khaled pour sa contribution dans la lutte contre la tuberculose, en est l’une des plus notables, témoignant de l’engagement de l’Algérie dans la santé publique.
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