Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a indiqué jeudi à Alger que le secteur veillait à assurer une couverture sanitaire universelle dans les régions du sud et des Hauts Plateaux à travers une série de mesures en faveur des personnels de la santé dans ces régions.
Lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, présidée par Salah Goudjil, président de l’institution, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, le ministre de la Santé qui répondait à la question d’un sénateur a précisé que « le développement du secteur de la Santé dans les régions du sud et des Hauts Plateaux est un des principaux objectifs que le secteur entend atteindre selon une stratégie assurant une couverture sanitaire universelle ».
Pour ce faire, l’Etat a mobilisé les moyens nécessaires, a-t-il dit, en voulant pour preuves la réalisation de plusieurs structures sanitaires dans ces régions, l’ouverture de postes budgétaires pour le recrutement des personnels médical et paramédical et les incitations salariales mises en place.
Il a ajouté que l’imposition du service civil comme solution pour assurer la disponibilité des médecins dans ces régions n’a pas permis de répondre à tous les besoins, et ce, en dépit des incitations salariales, de la prime de service civil et du logement de fonction mis à disposition dans certaines wilayas du pays.
L’Algérie engagée à réaliser les ODD dans le domaine de la santé
D’après le ministre, le mécanisme du service civil n’a pas pu répondre à ces besoins pour plusieurs facteurs, notamment le fait que « certains diplômés n’ont pas rejoint leurs postes dans le cadre de ce service et certains autres qui quittent leur poste une fois le service civil achevé », relevant que la motivation financière ne suffit pas à elle seule, il existe d’autres facteurs multiples qui pourraient être liés au volet social et au mode de vie et qui sont difficile à résoudre actuellement », a-t-il souligné.
« En effet, outre l’adoption du système du service civil, les citoyens des régions du Sud et des Hauts-Plateaux ayant cumulé 5 ans de service dans ces régions en tant que médecin généraliste se verront accorder la possibilité de bénéficier d’un enseignement spécialisé pour obtenir un certificat d’études spécialisées en sciences médicales à condition de travailler dans leurs régions », a affirmé le ministre.
« En vertu d’une instruction interministérielle (Santé, Enseignement supérieur et Recherche scientifique et Finances), quelques 286 postes budgétaires d’enseignement spécialisé sont ouverts au profit des médecins généralistes qui travaillent dans le Sud et les Hauts-Plateaux, et ce, dans les spécialités à caractère prioritaire, dont anesthésie et réanimation, génécologie obstétrique, pédiatrie et médecine interne », a-t-il rappelé.
Et d’ajouter : »En attendant la sortie de ces promotions, il est procédé au renforcement de la couverture médicale spécialisée dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux en coordination avec les établissements hospitaliers du nord du pays, et ce, dans le cadre des accords de jumelage ».
APS MH
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