Sécurité routière : la DGSN et la fondation Sinaat Al Ghad organisent un colloque à Alger

Un colloque scientifique consacré à la vigilance routière s’est tenu mardi 23 septembre, à l’école de police Ali Tounsi d’Alger, à l’initiative de la direction de la formation de la DGSN et de la fondation algérienne Sinaat Al Ghad. Les participants ont analysé les causes des accidents et proposé des solutions durables.

La rencontre a réuni des experts de l’Agence nationale de sécurité, de la Protection civile, des Douanes et de la Délégation nationale à la sécurité routière. Des représentants de plusieurs ministères ont également pris part aux débats.

Selon Bachir Messaitfa, de la fondation Sinaat Al Ghad, une cellule stratégique intersectorielle doit être créée. Elle regrouperait les ministères de l’Intérieur, des Transports, de la Santé, de l’Éducation, des Affaires religieuses ainsi que la Protection civile pour anticiper les risques sur 15 ans.

Les bilans présentés révèlent que le nombre d’accidents est passé de 68.164 en 1985 à 26.272 en 2024. Mais l’an dernier, une hausse de 15 % a été enregistrée. Ces accidents coûtent plus de 200 milliards de dinars par an au Trésor public.

Les experts estiment que 96 % des causes sont humaines. Les défaillances techniques des véhicules représentent 2,6 % et l’état des routes 2 %. L’implication des deux-roues dans les accidents a augmenté de 30 %.

Rachid Dahmani, représentant de la DGSN, a reconnu que le contrôle et la répression sont insuffisants. Il a insisté sur la numérisation des infractions et l’utilisation d’outils modernes comme les caméras pour renforcer la sécurité routière.