Sommet arabe à Bagdad : une déclaration ferme pour Ghaza et la Palestine

Réunis à Bagdad pour leur 34ᵉ sommet, les chefs d’État et de gouvernement du monde arabe ont fait entendre d’une seule voix un appel urgent à la communauté internationale : mettre fin immédiatement à l’agression contre Ghaza et agir pour protéger les civils palestiniens.
Dans la « Déclaration de Bagdad », les dirigeants arabes dénoncent avec force le « bain de sang » imposé à Ghaza par l’occupation sioniste, condamnant une stratégie de famine et de terre brûlée qu’ils assimilent à un crime contre l’humanité et à une forme de nettoyage ethnique.
Leur message est clair : le peuple palestinien ne doit, en aucun cas, être déplacé de sa terre ni aujourd’hui, ni demain, sous aucun prétexte.
Face à une situation humanitaire catastrophique, les États arabes exigent l’ouverture immédiate et inconditionnelle des points de passage pour l’acheminement de l’aide d’urgence. Ils insistent sur la nécessité de permettre aux agences des Nations unies, notamment l’UNRWA, de jouer pleinement leur rôle. Et pour cela, le soutien international doit être renforcé, sans délais ni restrictions.
Mais au-delà de l’urgence, c’est un rappel de principes que les pays arabes formulent.
La cause palestinienne, déclarent-ils, reste centrale, essentielle à la stabilité régionale. Ils réaffirment leur appui total aux droits inaliénables du peuple palestinien, liberté, autodétermination, retour des réfugiés, indemnisation, et surtout, la création d’un État indépendant avec Al-Qods pour capitale, dans les frontières du 4 juin 1967.
Dans un contexte géopolitique tendu, les dirigeants saluent les positions courageuses de certains pays européens qui, en mai 2024, ont officiellement reconnu l’État de Palestine. Des gestes qualifiés d’ »historiques », en accord avec les principes de justice et de droit international.
Un message est adressé au reste du monde : l’Histoire jugera les silences autant que les actes.
Autre geste salué, l’initiative de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice. En intentant une action contre Israël pour génocide présumé à Ghaza, Pretoria a, selon les dirigeants arabes, donné un exemple de solidarité et de fidélité aux valeurs humanitaires.
Enfin, les États arabes expriment leur adhésion à une paix juste et durable, fondée sur l’Initiative arabe de paix et les résolutions onusiennes. Ils soutiennent l’appel du président Mahmoud Abbas pour une conférence internationale de paix qui tracerait, enfin, un chemin crédible vers la solution à deux États.
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