Comme il fallait s’y attendre, la Suède a été intégrée à l’Otan, sans que la Turquie, soumise à de fortes pressions américaines, accepte le deal, qu’après avoir obtenu de sérieuses garanties (lesquelles ?) de la part de la Suède sur le dossier Kurde, notamment. S’agissant de l’Ukraine, il était évident que ce pays serait recallé, même si les membres de l’Otan ont promis « d’accélérer » l’étude de sa candidature dans des « délais raisonnables ». Pouvait-il en être autrement ? Les USA eux-mêmes, à travers divers articles de presse de grands journaux d’opinion (New-York times, Washington Post, Wall-Street Journal…) avaient averti que cette candidature ne pouvait intervenir qu’à moyen et long terme, ce que conseillait déjà la Rank corp. proche de la CIA, dans son dernier rapport sur ce dossier, qui concluait « que les inconvénients à cette adhésion étaient plus importants que les avantages » ! A un an des élections présidentielles américaines, le parti conservateur avait exclu cette possibilité et promettait que son candidat allait revoir profondément la position américaine sur ce dossier, qui « coûtait trop cher aux contribuables américains » (Tax payers).
Même les textes régissant l’Otan, interdisent l’adhésion d’un pays en guerre, pour ne pas à avoir à mettre en œuvre l’article V de la charte, qui stipule que toute agression d’un pays membre entraîne automatiquement l’engagement militaire de tous les autres pays membres. Seuls gains tangibles pour l’Ukraine et pour son Président V. Zemlinsky, c’est l’engagement des pays membres d’augmenter les aides multiformes et notamment militaires, qu’ils vont devoir apporter à ce pays dans les semaines qui suivent. Il s’agit certainement d’armements et de munitions, dont des avions (F16) promises depuis longtemps mais pas encore livrées, d’autant que la contre-offensive ukrainienne marque le pas, depuis plusieurs semaines, ce qui a permis à l’armée russe de consolider ses positions dans les « périmètres utiles » du front.
Pour le reste, ce Sommet a permis de sauver la face des occidentaux qui demeurent attachés au principe de « faire la guerre jusqu’aux derniers ukrainiens » ! Prisonniers de cette doctrine, ils ferment la porte officiellement à toutes négociations de paix , même si en coulisse, plusieurs initiatives de conciliation (Chine, Turquie) sont menées dont celle algérienne, ce qui explique l’invitation faite par A. Blinker à A. Attaf à se rendre à Washington DC, cette semaine, pour discuter des relations bilatérales et celles multilatérale, après que ce dernier ait entamé plusieurs déplacements dans des capitales ciblées, comme envoyé spécial du Président A. Tebboune.
On retiendra du Sommet de l’Otan de Vilnius, que les pays membres ont affiché une unité de façade fortement médiatisée, ce qui était le véritable objectif de cette réunion, par rapport aux opinions publiques de ces pays qui commencent à douter de l’issu de cette guerre et de son coût humain et financier, ainsi que des répercussions négatives sur l’économie mondiale.
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