Le budget alloué au secteur de l’Industrie pharmaceutique dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2023 se compose d’un budget de gestion de 453.594.000 dinars, dont 253.594.000 dinars sont alloués à la gestion des services de l’administration centrale et 200.000.000 dinars à titre de contribution à l’Agence nationale des produits pharmaceutiques. Le taux de la masse salariale des personnels est lui de 71% du budget total alloué à l’administration centrale. C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Industrie pharmaceutique lors de son audition par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Le ministre a souligné que les budgets affectés aux autres dépenses pour l’administration estimées à 72.801.000 DZD permettront de couvrir les dépenses liées à la gestion des services de l’administration centrale tels que l’équipement et l’ameublement, le remboursement des charges liées aux frais annexes, l’entretien des bâtiments, les dépenses liées à l’organisation de conférences et de forums et autres.
D’autre part, Ali Aoun a expliqué que la mesure législative proposée dans le cadre des dispositions du projet de loi de finances pour 2023 vise à fournir des produits pharmaceutique et du matériel médical et à en assurer un accès facile, et un projet d’article a été proposé pour déterminer les obligations qui incombent aux établissements pharmaceutiques dans le domaine de la transmission d’informations au ministère en charge de l’Industrie pharmaceutique à travers la plate-forme numérique développée à cet effet, en particulier l’état des stocks ainsi que l’engagement d’assurer la disponibilité des produits pharmaceutiques et des matériels médicaux conformément aux programmes de production estimés et l’importation approuvée par le ministère de l’Industrie pharmaceutique et établir une sanction contre les établissements pharmaceutiques pour toute violation des obligations susmentionnées.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique a également dévoilé que le ministère de l’Industrie pharmaceutique, en application du programme du président de la République, a préparé un plan d’action pour établir une politique pharmaceutique et industrielle équilibrée en relation avec l’aspect réglementaire et économique, afin d’atteindre l’objectif fixé dans le programme présidentiel de couvrir 70% des besoins nationaux.
A la fin de la présentation du ministre, les membres du Comité ont abordé un certain nombre de préoccupations axées sur les raisons de la pénurie de certains médicaments, en particulier ceux destinés aux patients atteints de cancer, et ont appelé à la nécessité d’adopter une stratégie efficace pour réglementer l’importation et la distribution des médicaments, renforcer le contrôle de l’importation et de la commercialisation anarchique des produits pharmaceutiques, en plus de mettre en place des mécanismes dissuasifs contre les vendeurs de médicaments illégaux et de lutter contre le monopole. D’autres députés ont appelé à accélérer la création de l’Agence africaine des médicaments et à travailler pour remédier à la pénurie de fournisseurs de produits pharmaceutiques dans les wilayas du Sud.
Les parlementaires ont également soulevé des questions sur les projets futurs du secteur, en particulier la tendance à la mise en place d’une véritable industrie pharmaceutique, à la numérisation du secteur, à la mise à jour et au contrôle des cartes de santé au niveau national et au contrôle de la publicité et de la distribution douteuse des compléments alimentaires.
Source: Le Quotidien d’Oran.
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