Ce qui se passe en Syrie est assez unique en termes de déplacements de populations. En effet, depuis l’effondrement du régime Bachar El Assad, certaines populations reviennent en Syrie et notamment celles qui se sont réfugiées en Turquie et au Liban, en attendant les autres réfugiées en Europe (de gré ou de force), alors que d’autres fuient la Syrie pour trouver refuge au Liban notamment.
Le dénominateur commun de ce mouvement migratoire hors du commun, c’est pour la population syrienne de trouver un espace sécurisé pour pouvoir simplement survivre après des années de désolation sanglante.
L’effondrement du régime est salué par l’occident mais son remplacement, par les nouveaux chefs de guerre, est marqué par la suspicion voire de doute sur la suite des évènements et notamment sur l’attitude du nouveau régime envers les minorités et en particulier celles chrétiennes.
Classé comme « mouvement terroriste » par les occidentaux, le nouveau régime est mis sous haute surveillance et chaque intervention de son leader charismatique est analysée à l’aune des libertés démocratiques et des valeurs dites universelles.
La porte est grande ouverte pour Israël pour détruire toutes les installations militaires de ce qui reste de l’armée syrienne et consolider sa position dans la région et notamment dans le Golan.
Les pays arabes se taisent et observent la situation et se divisent encore une fois entre ceux qui ont soutenu le régime de B. El Assad (réfugié en Russie) et ceux qui ont tout fait pour le détruire mais personne ne veut se mêler outre mesure, en attendant que les puissances dominantes ne décident du sort du nouveau régime.
En attendant, c’est la population syrienne qui subit les conséquences de ce conflit intersyrien mais télécommandé par toutes les puissances régionales et internationales.
Certains analystes considèrent que cet effondrement du régime est une défaite cuisante de la Russie qui l’a soutenu (elle dispose de deux bases en Syrie et notamment celle navale de Tartous) et que c’est une victoire pour la Turquie qui voulait se débarrasser de B. El Assad, après qu’il eut refusé de négocier avec elle les termes d’un accord sur leurs frontières communes et sur la guerre contre les Kurdes.
En outre, la Turquie va pouvoir se débarrasser de quelques 1,5 à 2 millions de réfugiées syriens amassés sur son territoire. Ces thèses sont peu crédibles du fait des relations russo-turques et notamment sur le conflit ukrainien. L’élément le plus crédible est qu’une entente entre les deux pays qui se solde par le sacrifice du dictateur syrien.
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