Taxes douanières américaines contre l’UE : A hauteur de 15% … finalement !

Un accord finalement a été trouvé entre les USA et l’UE, à la dernière minute de l’échéance. Ce sera 15 % au lieu de 30 % de droit de douanes pour certains produits exportés par les pays de l’UE vers les États-Unis.
Cet accord, dit de la dernière chance, vise certains biens et services européens et notamment dans les industries automobiles, pharmacologiques, agroalimentaires, sidérurgiques et métallurgiques… . En contrepartie, les pays européens sont invités à investir massivement en Amérique pour réindustrialiser le pays et à créer des emplois.
Ce deal, en demeure pas moins, une mesure protectionniste et devrait permettre l’entrée de ressources financières au Trésor américain et rendre les biens et services américains compétitifs, faussant ainsi les règles de la concurrence au niveau international (OMC).
La question qui se pose est savoir si tous les pays européens vont user de la règle de la réciprocité ? Il semble qu’aucun pays a été prompt à se prononcer sur l’utilisation de cet outil ! En rang dispersé, chaque pays agit sur la base de ses intérêts propres et non au niveau communautaire et en fonction de sa balance commerciale.
Trop content d’avoir obtenu une déduction de 30 % à 15 %, les pays européens vont certainement se résigner à ce deal et ne pas s’engager dans la surenchère avec un président américain très versatile et qui risque de changer d’avis en revenant sur le compromis trouvé.
Contrairement à d’autres pays, et notamment la Chine, qui a immédiatement réagi et utilisé la règle de la réciprocité, les pays européens se sont contentés d’accepter le dictat américain qui aura des conséquences négatives sur leurs exportations aux USA.
C’est finalement de l’intérieur des États-Unis que les réactions les plus vives ont été enregistrées. En effet, dès l’annonce de l’entrée en vigueur de ces mesures douanières, les indices boursiers américains (Dow John’s et Nasdaq…) et ceux des autres pays de l’OCDE, ont réagi négativement en perdant des points de capitalisation sur toutes les entreprises cotées en bourse.
En outre, ces mesures vont impacter le consommateur américain directement du fait de l’augmentation des prix relatifs des produits importés, que les importateurs ne manqueront pas de réajuster à la hausse pour tenir compte des taxes douanières imposées.
Il faut donc s’attendre à une réaction vive des consommateurs électeurs lors des élections à mi-mandat dans une année. Les sénateurs républicains auront à pâtir de ces décisions et risquent de perdre les élections qui pourraient donner une majorité aux démocrates au Congrès.  Â
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