L’amélioration du climat des affaires et la stimulation de l’investissement sont cruciales pour diversifier l’économie nationale. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel d’encourager l’initiative privée, surtout dans les secteurs à forte valeur ajoutée, et d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) capables de transférer des technologies de pointe. Les candidats à l’élection présidentielle, chacun avec sa vision, s’engagent à renforcer ces aspects pour garantir une croissance économique durable.
Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant, place la réforme de l’environnement des affaires au centre de sa politique économique. Sous son premier mandat, des progrès notables ont été enregistrés, salués par des institutions comme le FMI et la Banque mondiale. Parmi les réformes majeures, la création de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a permis d’instaurer un guichet unique, facilitant l’investissement à travers divers dispositifs d’incitations. En outre, la mise en place d’une plateforme numérique pour l’investisseur a simplifié l’accès au foncier économique, un problème qui freinait les projets depuis des décennies.
Jusqu’à fin juillet, près de 8 500 projets d’investissement, dont 55 IDE, ont été enregistrés auprès de l’AAPI, représentant un montant global de 3 840 milliards de dinars et la création de 210 000 emplois. Pour le prochain quinquennat, Tebboune s’engage à poursuivre la débureaucratisation, en particulier au niveau local, et à finaliser la nouvelle loi sur le partenariat public-privé.
Le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, met en avant des réformes significatives pour améliorer l’environnement des affaires en Algérie. Son programme prévoit un allégement des procédures de création d’entreprises, une stabilité renforcée du code des investissements, et la dépénalisation de l’acte de gestion afin de stimuler l’entrepreneuriat. Il insiste également sur la nécessité de garantir la transparence dans l’attribution des marchés publics et les transactions commerciales, des mesures cruciales pour bâtir un climat d’affaires fiable.
Aouchiche propose la création de clusters et de zones économiques spéciales pour encourager l’innovation et la collaboration entre entreprises. Il envisage également la mise en place d’un fonds souverain, financé par les revenus du pétrole et du gaz, destiné à investir stratégiquement dans divers secteurs économiques. Le programme du candidat du FFS prévoit d’utiliser les secteurs des énergies et des mines comme leviers pour soutenir d’autres secteurs clés, et de prioriser les investissements dans des industries stratégiques telles que la sidérurgie, la métallurgie, et l’agroalimentaire.
En complément, Aouchiche souhaite accorder des avantages spécifiques aux branches prioritaires et favoriser leur accès au foncier industriel, tout en instaurant de nouvelles incitations fiscales pour les entreprises investissant dans la recherche et le développement. Cependant, certaines de ces propositions, comme la stabilité du cadre juridique, sont déjà en cours dans les politiques actuelles de promotion de l’investissement.
De son côté, Hassani Cherif Abdelali, candidat du MSP, propose une approche plus ciblée pour améliorer l’attractivité du climat des affaires. Cherif préconise de renforcer la compatibilité et la visibilité des législations régissant l’investissement, de limiter la règle du 49/51 aux seuls secteurs stratégiques, et de garantir un suivi régulier des indicateurs économiques. Il envisage également de créer une plateforme nationale des opportunités d’investissement et de simplifier les procédures fiscales.
Malgré ces propositions, le programme de Cherif semble moins ambitieux en termes de réformes structurelles par rapport à celui de Aouchiche. Son approche se concentre sur des ajustements administratifs et fiscaux, sans offrir de solutions globales pour transformer profondément l’économie algérienne. Alors que Aouchiche mise sur des réformes sectorielles et un fonds souverain pour stimuler la diversification économique, Cherif se focalise sur l’amélioration immédiate du climat des affaires.
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
La Banque d’Algérie a promulgueé, dans le Journal officiel n°77, le Règlement n° 24-05 du 13 octobre 2024, une nouvelle modification des sommes en devises que ...
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...