En matière de politique étrangère, la Papouasie-Nouvelle-Guinée se veut « l’amie de tous et l’ennemie de personne ». Lundi 22 mai, dans un contexte de forte rivalité sino-américaine dans le Pacifique, elle a pourtant fait un pas remarqué en direction des Etats-Unis en paraphant un pacte de sécurité avec Washington. « Cet accord ne nous empêchera pas de signer d’autres accords similaires avec d’autres pays, y compris la Chine », a tenu à préciser le premier ministre papouasien, James Marape, qui travaille actuellement sur un autre traité de sécurité avec Canberra.
Grâce à ce premier pacte, la Papouasie pourra profiter des informations collectées par les satellites de surveillance américains pour, notamment, lutter contre la pêche illégale tandis que les Etats-Unis auront accès aux aérodromes, aux ports et à la vaste zone économique exclusive de la puissance mélanésienne. Des dizaines de millions de dollars seront également consacrés au renforcement de la coopération sécuritaire entre les deux Etats. Si les détails de l’accord n’ont pas encore été rendus publics, la présence militaire américaine dans le pays devrait progressivement croître au cours de la prochaine décennie. La Papouasie-Nouvelle-Guinée occupe une position stratégique au nord de l’Australie. Pendant la seconde guerre mondiale, elle avait été le théâtre de batailles décisives entre les forces alliées, principalement australiennes et américaines, et les forces japonaises.
La conclusion de ce pacte a provoqué de vifs débats sur la scène politique intérieure. L’ancien chef du gouvernement, Peter O’Neill, a notamment accusé James Marape de placer la nation, riche en ressources naturelles mais dont la population est l’une des plus pauvres de la planète, à « l’épicentre d’une tempête militaire entre la Chine et les Etats-Unis ». Le chef de l’opposition, Joseph Lelang, avait déjà dénoncé un aveuglement face aux « dollars » promis. Lundi matin, des étudiants ont manifesté sur l’ensemble du territoire pour réclamer un débat parlementaire et davantage de transparence.
AFP.
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