Lors de la conférence des ambassadeurs, tenue ce lundi 6 janvier, le président français Emmanuel Macron a sévèrement critiqué l’Algérie au sujet du maintien en détention de l’écrivain franco-algérien, Boualam Sansal, présenté par le président Tebboune, comme « un imposteur ».
Qualifiant cette affaire de « déshonneur pour le pays», Macron a accusé l’Algérie d’empêcher un homme gravement malade de se soigner. « L’Algérie entre dans une histoire qui la déshonore. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est », a-t-il déclaré, suscitant l’indignation de la classe politique et de l’opinion publique algériennes.
Le Bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont été les premiers à dénoncer fermement les propos maladroits tenus par le président français Emmanuel Macron concernant la détention de l’écrivain Boualem Sansal. Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion dirigée par Ibrahim Boughali, l’APN a qualifié ces déclarations d’« irresponsables» et d’atteinte flagrante à la souveraineté algérienne.
L’APN a souligné que cette affaire est examinée dans le strict respect des lois nationales par la justice algérienne, rejetant toute tentative de la politiser. Le Bureau a également dénoncé ce qu’il considère comme une ingérence étrangère visant à ternir l’image de l’Algérie et de ses institutions souveraines.
Le Front de Libération Nationale (FLN) a également condamné les propos récents du président français Emmanuel Macron, qualifiés d’« irresponsables » et d’« immoraux ». Dans un communiqué, le FLN a affirmé que ces déclarations constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie et une atteinte à sa souveraineté, notamment sur une affaire en cours d’examen par la justice algérienne.
Le parti a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative « désespérée » de ternir l’image de l’Algérie et de ses institutions souveraines, tout en soulignant que ces attitudes s’inscrivent dans une logique de provocation et de chantage, rejetée fermement par le peuple algérien. « L’Algérie, terre des révolutionnaires et des peuples libres, continuera à défendre sa souveraineté avec dignité. Les Algériens sont nés libres et resteront libres », a martelé le FLN.
pour rappel, le président Abdelmadjid Tebboune avait déjà exprimé, lors de son discours du 29 décembre 2024 devant le Parlement, son refus catégorique de céder à de telles accusations. Il a qualifié l’homme en question de « fasciste et nostalgique de l’Algérie française », rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires nationales. Tebboune a souligné : « Je me considère comme un fils des martyrs, des glorieux moudjahidine, et nous ne céderons jamais notre dignité, héritée de leur sacrifice. »
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