Transport maritime : CMA-CGM propose d’investir dans les ports algériens

La visite de Rodolphe Saadé à Alger et son entrevue avec le président Abdelmadjid Tebboune est une première. D’autant qu’il vient avec une enveloppe de plusieurs milliards de dollars américains, qu’il souhaite investir dans la gestion de certains ports algériens.
Cette proposition de partenariat stratégique mérite un détour, d’autant que d’autres pays, et pas des moindres, sont également intéressés par cette activité (Chine, Turquie, les pays du Golf… ). Dans un climat relationnel détérioré avec la France, cette multinationale, 3ème armateur mondial avec un chiffre d’affaires de 55 milliards de dollars et employant 160.000 personnes. Il affiche ses ambitions à moyen et long terme et notamment sur le port d’Oran, sans se soucier des travers politiques que traversent les deux pays, seuls les intérêts commerciaux priment.
La position géographique du pays (au centre de la méditerranée) avec une profondeur stratégique sur l’Europe et l’Afrique, plaide en faveur de ce partenariat gagnant-gagnant si des investissements lourds en infrastructure et en ingénierie sont consentis (aménagements portuaires, équipements de levage, ports secs et voies d’accès). Elle pourrait, à moyen terme, concurrencer le port de Tanger (Maroc) excentré et servir de voies de passage sur l’Afrique subsaharienne, tant en importation qu’en exportation.
Il serait judicieux pour notre pays de faire jouer la concurrence entre les différentes compagnies comme la Mediterranean Shipping Company (suisse), Maersk (Danemark), China Ocean Shipping company et d’autres, pour ne pas dépendre d’une seule et diversifier les partenaires, en réservant un certain nombre de ports à chacune d’entre elles.
De la même manière, il faudrait imposer les compagnies algériennes dans le cadre des accords de partenariat avec les compagnies étrangères, afin qu’elles profitent de leur savoir-faire et introduisent les nécessaires innovations dans leur gestion.
Prévue à Hamdania (Cherchell), la construction du port en eaux profondes du centre a été finalement fixée dans la Wilaya de Boumerdès (Dellys ou Cap Djinet). Évaluée à quelque 5 milliards de dollars, la construction de ce port a été confiée à une entreprise chinoise, qui a entamé les travaux dans l’option initiale.
Le changement du lieu d’implantation va certainement retarder la livraison du projet et le coût du projet. Enfin, il va falloir trouver un partenaire pour la gestion de cette infrastructure après son achèvement.
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