Le tribunal d’El-Harrach a examiné, jeudi 9 janvier, une affaire opposant Oum Walid, influenceuse culinaire de renom, à un fabricant de pâtes, identifié par les initiales « M.S. ». La plainte, déposée en 2021, concerne l’utilisation présumée illégale de la marque déposée “Oum Walid” sur des paquets de dioul, produits alimentaires protégés par des droits exclusifs d’exploitation.
Oum Walid, représentée sous son vrai nom « T.L.F. », affirme avoir découvert ces produits en vente sur le marché sans son autorisation. Après une mise en demeure infructueuse adressée au fabricant, elle a entamé une procédure judiciaire, réclamant un milliard de centimes pour atteinte à son image. Lors de l’audience, son époux a confirmé l’enregistrement officiel de la marque auprès de l’INAPI et dénoncé les préjudices subis.
Le fabricant, pour sa part, nie les accusations, invoquant l’antériorité de l’enregistrement de sa propre marque en 2017. Son avocat plaide la bonne foi, soulignant l’absence de commercialisation de produits sous la marque Oum Walid comme argument contre la plainte. Le procureur a requis la peine maximale pour l’accusé, tandis que le jugement a été reporté à une date ultérieure.
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