Trois présidentielles internationales mais un suspens

Les présidents, américain (J. Biden) russe (V. Poutine) et égyptien (A. Sissi) se représentent aux présidentielles de leur pays respectif. Si pour les présidents sortants russe et égyptien, il n’y a aucun suspens sur leur réélection, sur celle de l’américain tous les paris sont ouverts. En effet, en plus de son âge avancé, le Président J. Biden joue son succès ou son échec, sur les résultats de sa politique étrangère, minée par le conflit ukrainien et recensement sur celui de Gaza. Un effondrement de l’armée ukrainienne, malgré quelques 100 milliards d’US$ d’aides multiformes, aura un impact fatal sur la candidature du candidat démocrate, qui se voit refuser, par sénateurs républicains, une aide additionnelle de 71 milliards d’US$. Les républicains justifient leur position par leur exigence d’une rallonge budgétaire pour lutter contre l’immigration, ce qui cache mal leurs véritable intention électoraliste. A ce jeu de dupe, les USA jouent leur crédibilité internationale et révèlent le cynisme vis-à-vis de leurs alliés.
Lentement, mais sûrement, la Russie est sur le point de remporter "l'opération spéciale", déclenchée par Vladimir Poutine.
Cette semaine, le président américain peut se vanter d'avoir donné des sueurs froides à l'économie mondiale et à sa propre économie.
Les débats passionnés et houleux sur le devenir de l’Union européenne (UE) et notamment après le Brexit britannique, après les accords de Lisbonne, semblent se dissiper ...