Un sommet arabo-islamique convoqué ce lundi à Doha suite à l’attaque sioniste contre le Qatar

La capitale qatarie, Doha, accueillera lundi 15 septembre un sommet arabo-islamique extraordinaire, convoqué à la suite de l’attaque sioniste ayant visé le territoire du Qatar.

Cette rencontre, considérée comme un moment crucial dans la diplomatie régionale, vise à affirmer une position commune face aux violations israéliennes.

Le conseiller du Premier ministre et porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Dr Majed bin Mohammed Al Ansari, a indiqué à l’Agence de presse du Qatar (QNA) que le sommet examinera un projet de déclaration préparé par les ministres des Affaires étrangères arabo-islamiques, qui se réuniront demain dimanche 14 septembre lors d’une session préalable

Selon lui, la tenue de ce sommet revêt une importance particulière, car elle reflète un large élan de solidarité arabo-islamique envers le Qatar, confronté à ce qu’il a qualifié « d’agression lâche » visant des résidences occupées par plusieurs dirigeants du mouvement Hamas.

De son côté, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a souligné dans un communiqué, que ce sommet vise à consolider un front uni contre cette attaque, qualifiée de violation flagrante de la souveraineté du Qatar, du droit international et de la Charte des Nations unies, ainsi que de menace directe pour la stabilité régionale.

Mardi dernier, l’armée sioniste a mené un raid aérien sur un site lié à la direction du Hamas à Doha. L’attaque a provoqué la mort d’un membre des forces de sécurité intérieure qataries.

Le mouvement Hamas a confirmé que son chef à Gaza, Khalil al-Hayya, avait échappé à une tentative d’assassinat, tandis que son directeur de cabinet, Jihad Lubbad, son fils Humam al-Hayya et trois de ses accompagnateurs ont été tués.

Le Qatar a immédiatement condamné cette attaque et réaffirmé son droit de riposter. Ce nouvel épisode intervient dans un contexte marqué par la guerre menée par Israël dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, qui a déjà causé plus de 64 718 morts et 163 859 blessés, majoritairement des femmes et des enfants.

À cela s’ajoutent des centaines de milliers de déplacés et une famine ayant entraîné la mort de 411 Palestiniens, dont 142 enfants.